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Demain, mercredi 9 juillet 2025, cela fera exactement un an que deux leaders du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), en l’occurrence Bilo Bah et Oumar Sylla alias Foniké Menguè, ont été enlevés à Conakry par des hommes en uniforme.
Un an après, aucune nouvelle d’eux, ni la moindre explication claire de la part des autorités guinéennes, ce que déplore vivement le cabinet d’avocats français Bourdon et Associés, qui accompagne les épouses des deux disparus ainsi que le FNDC.
Dans un communiqué publié ce mardi 8 juillet 2025, ces avocats dénoncent le fait qu’à ce jour, aucune enquête n’a été menée par la justice guinéenne, malgré les multiples appels lancés par des organisations de défense des droits humains.
« Les soussignés dénoncent l’inertie fautive des autorités guinéennes sur cette affaire scandaleuse, malgré les témoignages édifiants de l’un des rescapés de cet enlèvement et de la belle-sœur de Foniké Menguè. L’inertie des autorités guinéennes s’explique d’autant moins au regard des nombreux éléments factuels qui pourraient nourrir l’enquête. Cette inertie ne peut se comprendre autrement que comme une volonté délibérée de ne pas faire la lumière sur ces faits, de nature à impliquer directement et lourdement les autorités », souligne le communiqué.
Les avocats français dénoncent également le cas de Maître Mohamed Traoré, ancien bâtonnier, qui a été victime d’un enlèvement suivi de violences physiques.
Ils regrettent aussi l’absence de réaction forte de la part des autorités françaises, qu’ils jugent moins actives aujourd’hui qu’à l’époque du président Alpha Condé.
Face à cette situation devenue de plus en plus inquiétante, le cabinet Bourdon et Associés affirme poursuivre les initiatives en cours et réitère son appel auprès de la Cour Pénale Internationale (CPI).
Il exige également l’ouverture d’une enquête pénale par les autorités françaises, suite à la plainte déposée au nom des familles des deux activistes.
Synthèse de Hadja Kadé Barry