Dr Sagno à propos du Hajj: « Si nos compatriotes ne suivent pas les procédures établies, ils seront victimes d’arnaque »

Au départ des premiers convois pour le Hajj 2025, une trentaine de candidats Guinéens ne disposant pas de visas ont été empêchés d’embarquer sur les vols à destination de l’Arabie Saoudite.

Nombre d’entre eux se sont confiés à la presse, affirmant avoir été victimes d’arnaques perpétrées par des individus faussement impliqués dans l’organisation du pèlerinage, notamment certains commerçants du grand marché de Madina.

Interrogé à ce sujet par notre rédaction, le directeur de cabinet du Secrétariat Général aux Affaires Religieuses a rappelé que seules les personnes figurant dans la base de données officielle du département, sont reconnues comme candidats au Hajj.

Selon lui, les victimes d’arnaques n’ont pas respecté les procédures établies.

« Notre travail est d’organiser le Hajj dans les conditions optimales. Cela signifie que n’est considéré comme pèlerin que celui qui a payé les frais à la Banque Centrale, présenté un certificat d’aptitude médicale, enregistré dans notre système informatique et à qui un visa a été délivré. Le Hajj est entièrement digitalisé. Maintenant quelqu’un qui choisit de remettre de l’argent à un frère, une tante ou à un voisin en espérant qu’il l’aidera, que peut faire le département dans ce cas ? », s’est interrogé Dr Edouard Sagno au micro de mosaiqueguinee.com, ce vendredi 16 mai 2025.

Avec la digitalisation du processus du Hajj, il est désormais très facile de détecter les fraudes, car aucun candidat ne peut se rendre en Arabie Saoudite sans visa, a précisé Dr Sagno.

« C’est pour vous dire que si nos compatriotes se livrent à d’autres pratiques et ne suivent pas les procédures établies, ils seront victimes d’arnaques de la part de certains malveillants. », a-t-il insisté.

Il a également précisé que les convois vers l’Arabie Saoudite sont constitués uniquement après la délivrance des visas, et que les pèlerins voyageront via des vols directs, reliant Conakry à Médine.

Hadja Kadé Barry