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Le nom du directeur général du FONIJ est associé à un présumé détournement de 5 milliards 150 millions de francs guinéens. Un montant qui, selon ses accusateurs, devait servir à financer des projets de jeunes au compte de l’exercice 2023.
Face à la persistance de ces informations qui restent à vérifier, Abdourahamane Baldé est sorti du bois. Dans un post publié ce dimanche sur sa page Facebook, il a tenu à répondre aux personnes qui sont derrière ces informations le concernant.
Le DG du FONIJ en veut particulièrement à celui, dont il n’a pas cité, qui fait faire des articles par rapport à cette affaire pour les faire publier dans la presse. Il ne comprend pas d’ailleurs que pendant que ce dernier s’attaque à sa gestion, apprécie celles d’autres personnes.
« Il affirme que j’ai reçu 5 milliards 150 millions pour financer les jeunes sur l’exercice 2023 et que j’ai détourné le montant. Il prend quand même soin d’apprécier ses frères directeurs dans ses publications. C’est important à souligner. Ensuite, il dit qu’il veut me rencontrer hors caméra », relève Abdourahmane Baldé.
Plus loin, Abdourahamane Baldé demande à l’initiateur de l’article d’organiser un débat entre les directeurs qu’il aime et lui, devant les jeunes que celui-ci prétend défendre, face aux caméras.
« Les 5 milliards 150 millions dont vous parlez ont été votés au CNT par de dignes fils du pays. Avez-vous le courage de lire le chapitre du budget dans lequel ce montant a été inscrit, devant nos jeunes ? Moi, je dis que c’est sur le titre 4, qui doit servir au fonctionnement du FONIJ, avant même le débat que je vous propose, à condition de mettre face à moi votre frère directeur que vous avez apprécié. Si ce lundi vous convient, je serai disponible à 10h (…) Si dans les 5 premières minutes de notre débat, il est prouvé que j’ai reçu 5 milliards 150 millions pour financer les jeunes de notre pays en 2023 dans notre budget validé par notre ministre en fonction à la même année, tel que vous l’avez affirmé dans la presse, je demanderai pardon aux grandes familles de Koïn et à notre peuple avant de poser l’acte qui doit suivre devant celui qui m’a fait confiance en me confiant le Fonds National pour l’Insertion des Jeunes (FONIJ) », a-t-il affirmé.
Sekou Diateya