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Alors que le 9 juillet 2025 marque un an depuis l’enlèvement de Foniké Mengué et Billo Bah, figures du FNDC, le président du Bloc Libéral, Dr Faya Millimouno, s’est exprimé avec fermeté sur la question des disparitions forcées, dans un entretien accordé à notre rédaction.
Bien qu’il affirme ne pas être associé à la marche annoncée par le FNDC pour cette date, il n’a pas caché son inquiétude et sa condamnation ferme face à ce qu’il qualifie de « tâche noire » du régime actuel.
« S’il y a vraiment une tâche noire du CNRD, c’est clairement le cas des disparitions forcées », a-t-il déclaré.
Sans participer à la mobilisation citoyenne prévue, Dr Faya Millimouno n’a pas mâché ses mots envers les responsables de la transition. Selon lui, ceux qui combattaient hier le troisième mandat d’Alpha Condé sont aujourd’hui coupables de violations similaires des droits fondamentaux.
« Il y a des gens du CNRD qui veulent nous faire croire qu’ils ont un mérite particulier. Ils n’en ont aucun », tranche-t-il.
Le leader du Bloc Libéral va plus loin, mettant en garde contre les conséquences d’une tragédie en détention.
« S’il s’avère que Foniké Mengué, Billo Bah, Marouane… si un seul perd la vie, les membres du CNRD devront répondre devant la justice », avertit-il.
Il rejette également toute tentative d’accorder l’impunité aux auteurs de violations graves à travers des lois ou des garanties constitutionnelles, et promet de poursuivre son engagement pour un retour à l’ordre constitutionnel, plein et entier.
« Un jour, ils répondront devant la justice. Ça, on peut le leur assurer », conclut-il.
Christine Finda Kamano
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