CNT : la LFR 2025 adoptée, les dépenses du budget général progressent de 24,20 %…

il y a 4 heures 20
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En plénière ce lundi 17 novembre, les conseillers nationaux du Conseil National de la Transition (CNT) ont à l’examen et l’adoption du volet dépenses du projet de la loi de finances rectificatives 2025.

C’était en présence des membres du gouvernement, des présidents d’institutions repúblicaines, des diplomates, des représentants des organisations de la société civile…

Selon le rapport de la commission du plan, des affaires financières et du contrôle budgétaire présenté par le rapporteur général, N’Gouamou Fabara Koné, « la prévision des dépenses de l’État, tenant compte des éléments susmentionnés et de
l’exécution budgétaire au premier semestre de l’année 2025, a été révisée à 54 253,26 Mds, soit une hausse de 10 784,18 Mds (+24,81%). Elles sont composées des dépenses du budget général pour 52 465,95 Mds, ce qui correspond à 96,71% du total des dépenses, et des budgets d’affectation spéciale (BAS) pour 1 787,31 Mds, soit 3,29%. »

1- Budget général

Les dépenses du budget général progressent de 24,20 %, passant de 42 254,93 Mds à 52 465,95 Mds. Elles se composent de dépenses courantes pour 32 506,24 Mds (61,96 % du total) et de dépenses d’investissement pour 19 959,71 Mds (38,04 %).

a) Dépenses courantes

Les dépenses courantes augmentent de 5 278,34 Mds (+19,40 %). Cette hausse concerne :

les charges financières de la dette : +875,02 Mds

les dépenses de personnel : +598,53 Mds

les dépenses de biens et services : +3 255,37 Mds

les dépenses de transfert : +549,42 Mds

Charges financières de la dette

La hausse de 875,02 Mds (+40,60 %) provient de l’accroissement des intérêts de la dette intérieure (+1 000 Mds), atténué par la baisse des intérêts de la dette extérieure (–124,98 Mds). Les charges de la dette représentent 9,32 % des dépenses courantes.

Dépenses de personnel

Les dépenses de personnel passent de 10 710,81 Mds à 11 309,34 Mds (+5,6 %). Cette évolution est due à l’application des décrets portant revalorisation des primes de fonction et à la mise en œuvre de certaines mesures incitatives pour les fonctionnaires.
Elles représentent 34,79 % des dépenses courantes, contre 39,34 % initialement.

Dépenses de biens et services

Réévaluées à 8 658,47 Mds contre 5 403,10 Mds, soit une hausse de 60,3 %, elles intègrent notamment :

une dotation supplémentaire pour le financement du chronogramme de la transition, une rallonge budgétaire pour l’achat de produits alimentaires destinés aux forces de défense, une provision pour la prise en charge de la gratuité de la Carte nationale d’identité (CNI) et des extraits de naissance biométriques.

Dépenses de transfert

Les dépenses de transfert passent de 8 958,01 Mds à 9 507,43 Mds (+6,1 %). Cette hausse provient :

du report des crédits financés par les appuis budgétaires du FMI, de la prise en charge de l’organisation du Hadj 2025 et 2026, de l’indemnisation des victimes des événements du 28 septembre 2009.

b) Dépenses d’investissement

Les dépenses d’investissement progressent de 32,8 %, passant de 15 027,03 Mds à 19 959,71 Mds. Cette hausse est principalement liée à l’intégration des projets d’infrastructures financés par des émissions de titres d’État. Elles représentent 38,04 % du budget général.

L’examen du volet dépenses a suscité un vif intérêt au sein des commissions permanentes du CNT. De nombreuses préoccupations ont été soulevées concernant l’exécution budgétaire, notamment la non-application effective de la gratuité de la carte nationale d’identité biométrique.

En termes de recommandations, le CNT en a formulé beaucoup dont « le CNT recommande au ministère du plan et de la coopération internationale à travers
l’institut national de la statistique, l’actualisation et l’élargissement de la mercuriale des prix existante, d’ici le premier trimestre 2026 afin d’optimiser la maîtrise des dépenses de l’État.
Cette mercuriale servira également de référence pour tous les ordonnateurs de crédits lors des acquisitions réalisées en dehors de la centrale d’achat de l’État. Une telle démarche favoriserait
une plus grande diligence dans l’exécution des dépenses publiques, tout en garantissant une gestion plus transparente et plus efficiente des fonds publics… »

Youl

 

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