Cas Moussa Koffoé : le ministère de la culture réfute les accusations d’abandon

il y a 4 heures 10
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Suite au décès de l’humoriste Moussa Koffoé récemment à Kindia, de nombreuses personnes ont critiqué le ministère de la culture, l’accusant de l’avoir abandonné à son triste sort.

Lors d’une conférence de presse axée sur la mise à la disposition des artistes de la carte d’assurance maladie, le chef du département, Moussa Moïse Sylla, a catégoriquement démenti ces allégations. Il a précisé que Moussa Koffoe était bien assuré et qu’il utilisait régulièrement sa carte médicale.

« L’artiste Moussa Koffoé était assuré. Il faisait partie de la première cohorte à bénéficier de la carte d’assurance maladie. Et il utilisait sa carte. Ceux qui l’ont approché et qui ont été les premiers à son chevet à l’hôpital nous ont confirmé qu’il avait sa carte médicale dans sa poche et qu’il s’en servait. Cette carte permet de prévenir certaines choses, mais ce n’est malheureusement pas un rempart contre la mort », a-t-il clarifié.

Contrairement à ce que certains affirment sur les réseaux sociaux, le ministre de la Culture a révélé que Koffoé n’était pas un malade grabataire. Et si cela avait été le cas, il a assuré que les cadres de son département auraient été à son chevet.

« On nous a accusés de l’avoir abandonné, de n’avoir pas écouté son cri de cœur. Il n’en est absolument rien. Son décès a été soudain, il est survenu à un moment où on ne s’y attendait pas, car on ne peut prévenir ce genre de choses. Mais au regard de la dimension de l’humoriste, ce n’était pas un artiste abandonné par son État, non ! Il faisait partie des vingt premiers bénéficiaires de la carte médicale. C’était également un humoriste qui gérait tant bien que mal sa vie », a-t-il rappelé.

Il a également déploré l’utilisation d’anciens films du défunt par certaines personnes mal intentionnées dans le seul but de ternir la réputation de son ministère et de faire croire à l’opinion qu’il était décédé dans des conditions misérables.

« J’ai vu des gens prendre des images de ses sketches où il jouait le rôle du pauvre, du mendiant, pour les associer à une dépouille mortelle qui n’était même pas la sienne, mais plutôt celle de Papus Fofana, dans le but de faire croire que Moussa Koffoe est décédé dans des conditions misérables. Non ! Il a vécu certes modestement, mais dignement. Ce n’était pas quelqu’un qui quémandait pour obtenir de quoi acheter des médicaments, il n’en est absolument rien, car il avait sa carte et son assurance médicale », a-t-il coupé court.

Alhassane Fofana

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