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En marge de la 17e édition des 72 Heures du Livre, l’ambassadrice de l’Union européenne en Guinée, Jolita Pons, a animé un point de presse au cours duquel elle a mis en exergue les enjeux liés à l’égalité de genre, à l’éducation et à l’alphabétisation. Un plaidoyer fort, dans un espace d’échanges où la culture s’invite au cœur des débats de société.
Présente depuis le premier jour de cette grande fête du livre, Jolita Pons a rappelé que le thème central de cette édition, la puissance féminine, résonne profondément avec les valeurs que défend l’Union européenne.
« J’ai échangé avec mes collègues sur la puissance féminine, mais surtout sur cette inégalité persistante entre hommes et femmes. C’est un sujet d’actualité en Guinée, comme ailleurs dans le monde », a-t-elle souligné, saluant la sincérité des jeunes filles et garçons rencontrés sur le stand de l’Union européenne.
L’ambassadrice s’est dit touchée par les témoignages des jeunes autour de leur vécu quotidien, tout en notant avec optimisme une évolution des mentalités, notamment chez les jeunes garçons. Pour elle, l’égalité de genre est une cause qui ne doit pas reposer uniquement sur les femmes : « Ce n’est pas une question des femmes, mais de toute la société ».
Le stand de l’Union européenne, très fréquenté tout au long de l’événement, a été l’occasion d’échanges riches avec le public sur des sujets variés : connaissance de l’Europe, droits humains, démocratie, culture et projets de coopération.
« Nous faisons cela avec notre projet d’accompagnement de la transition et de la démocratisation de la Guinée. Car nous pensons que la culture contribue à une société plus démocratique et plus ouverte », a expliqué Jolita Pons.
L’ambassadrice a également rappelé que l’Union européenne est le premier partenaire de la Guinée, avec une présence et un soutien constants depuis plusieurs décennies.
Mais au-delà de la célébration du livre, Jolita Pons a tenu à rappeler une réalité préoccupante : le faible taux d’alphabétisation en Guinée, notamment chez les filles.
« Il n’y a pas de livre sans alphabet, et l’alphabet ne sert à rien si les gens ne savent pas lire. Il faut que tous les enfants aillent à l’école, et surtout qu’ils y restent. C’est une urgence », a-t-elle insisté, dénonçant le taux d’abandon scolaire élevé chez les jeunes filles.
Selon elle, sans une alphabétisation généralisée, il est impossible d’imaginer un avenir prospère pour le pays.
Enfin, l’ambassadrice a salué la vitalité de la société civile guinéenne, avec laquelle l’Union européenne travaille étroitement : « S’engager avec la société civile est une action fondamentale pour l’Union européenne. Nous sommes heureux de constater qu’elle est active, demande à être soutenue et surtout entendue ».