4ème Conférence internationale sur le financement du développement à Séville : Mamadou Ciré DIOUM représente la société civile guinéenne

il y a 5 heures 42

PLACEZ VOS PRODUITS ICI

Par la Plateforme Démocratie, Paix, Élections et Développement Durable (DPEG)

Séville, Espagne — 30 juin au 3 juillet 2025 : La ville andalouse de Séville a accueilli la Quatrième Conférence internationale sur le financement du développement des Nations Unies, marquée par l’adoption historique de l’Engagement de Séville, nouvelle boussole mondiale pour relancer le financement du développement durable à l’horizon 2030.

Parmi les voix de la société civile ayant marqué cette rencontre d’envergure, figurait celle de M. Mamadou Ciré DIOUM, représentant la Plateforme Démocratie, Paix, Élections et Développement Durable (DPEG) de Guinée.

Un contexte d’urgence et d’ambition.

Tenue dans un contexte de crises multidimensionnelles — climatique, économique, géopolitique — la Conférence de Séville a réuni des milliers de participants venus défendre une relance coordonnée du financement du développement durable. Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a souligné d’emblée que « le moteur du développement est en panne », appelant à un changement radical d’approche. Le « Compromiso de Sevilla », adopté dès l’ouverture des travaux, fixe l’objectif ambitieux de mobiliser 4 000 milliards USD par an pour financer les Objectifs de développement durable (ODD).

Un plaidoyer africain fort

Les sessions plénières, les forums thématiques et les plus de 400 événements parallèles ont permis de réaffirmer les priorités du continent africain, en particulier l’appel de l’Union africaine pour une réduction de la dette souveraine et un renforcement de la mobilisation des ressources internes. Les contributions des agences onusiennes (FAO, UNESCO, PNUD, HCR, etc.) ont convergé vers un plaidoyer pour des investissements à fort impact social, économique et environnemental.

La DPEG porte la voix de la société civile guinéenne

Dans ce cadre, M. Mamadou Ciré DIOUM a activement pris part aux travaux, notamment au Forum de la société civile, où il a insisté sur la nécessité d’un financement orienté vers la paix, la démocratie, la bonne gouvernance et la résilience institutionnelle. Il a également été intervenant lors de panels de haut niveau sur le rôle des diasporas et l’intégration des droits humains dans les politiques économiques.

Rencontres stratégiques et perspectives concrètes

La mission a permis à la DPEG de nouer des contacts bilatéraux avec plusieurs acteurs clés, dont le PNUD, la CNUCED et le Bureau de la Coopération Sud-Sud, afin d’identifier des opportunités de coopération technique autour des enjeux de financement participatif, de gouvernance et de suivi citoyen des engagements internationaux.

Prochaines étapes

À son retour, M. Dioum recommande de :

Traduire les principes de l’Engagement de Séville dans les stratégies nationales guinéennes ;

Renforcer le plaidoyer pour une société civile plus intégrée dans les processus de suivi des engagements ;

Mettre en place une cellule de veille stratégique au sein de la DPEG pour suivre les dynamiques internationales ;

Capitaliser sur les partenariats identifiés pour renforcer les actions locales.

Une participation engagée et porteuse d’espoir

Pour la DPEG, la participation à cette conférence constitue une avancée majeure pour ancrer la société civile guinéenne dans les mécanismes multilatéraux de gouvernance et de financement du développement. À cinq ans de l’échéance des ODD, l’Engagement de Séville doit désormais se transformer en actions concrètes sur le terrain — en Guinée comme ailleurs.

« Nous devons faire du développement un acte de justice globale. C’est dans cette logique que nous poursuivrons notre engagement à la DPEG », a déclaré M. Mamadou Ciré DIOUM à l’issue des travaux.