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Sadjo Condé était écroué à la maison centrale de Conakry depuis le 11 mars 2025. Poursuivi pour détention et consommation de substances psychotropes, il a été jugé ce lundi 4 août 2024 devant le tribunal correctionnel de Kaloum.
Au terme de son jugement, il a été déclaré coupable des faits qui lui sont reprochés. Pour la répression, il a écopé d’un an d’emprisonnement dont 8 mois assortis de sursis. Il a aussi été condamné à payer une amende de 2 millions de francs guinéens.
Dans ses réquisitions, le ministère public avait demandé au juge de retenir le prévenu dans les liens de culpabilité pour consommation et détention de substances psychotropes et de condamner à un an d’emprisonnement dont 7 mois assortis de sursis.
Dans ses plaidoiries, l’avocat de la défense a sollicité la clémence du tribunal à cause de la bonne foi de son client.
« Monsieur le président, nous avons agi et nous le regrettons. Alors, nous vous demandons des circonstances atténuantes », a plaidé Me Abdourahmane Dabo.
Cette position du conseil de la défense résulte de la volonté du prévenu de ne pas donner du tout du fil à retordre au tribunal. Aussitôt qu’il a comparu et interrogé à la barre, sans ambages, Sadjo Condé a reconnu les faits.
En réalité, il a été interpellé en train de prendre des comprimés. Il a expliqué qu’il avait l’habitude de consommer cette substance depuis Dubaï où il séjournait. Selon lui, il ne savait pas que la consommation de ces comprimés était interdite en Guinée.
Le jeune est rentré à la maison vu qu’il a fini de purger sa peine.
Sékou Diatéya