Manifestations annoncées par les FVG : « c’est la voie qui reste à tenter, parce que toutes les autres n’ont pas porté » (Dr Faya)

il y a 13 heures 57
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Les Forces Vives de Guinée ont annoncé dimanche dernier qu’elles rejettent le projet de constitution. Elles en ont profité pour appeler à manifester à partir du 5 septembre prochain.

Le Bloc Libéral n’est pas membre de cette grande plateforme sociopolitique, mais son leader approuve l’idée de reprendre les manifestations. C’est l’unique voie qui reste, selon Dr Faya Millimouno.

« C’est que ça pourrait devenir un défi important pour notre pays. Défi dans la mesure où le CNRD se réclame être attaché aux valeurs démocratiques, mais il verrouille l’espace politique. Dans un pays normal qui se veut démocratique, une manifestation est une donnée normale. Il s’agit simplement de permettre que ceux qui ont des raisons de manifester aient l’encadrement nécessaire des forces. L’espoir de sécurité pour donner l’opportunité à ceux-là de s’exprimer. Je crois que c’est la voie qui reste à tenter, parce que toutes les autres voies n’ont pas porté », a-t-il entamé.

Il regrette qu’en dépit des nombreuses sollicitations des acteurs politiques, aucun dialogue inclusif n’a été organisé par les autorités de la transition.

« Je ne sais pas combien de fois les acteurs politiques ont appelé à un dialogue ? Combien de fois les acteurs politiques ont appelé à une transparence des choses ? Combien de fois les acteurs politiques ont appelé à une certaine inclusivité ? Alors, on a l’impression que le CNRD et son gouvernement sont complètement fermés à ces appels-là. Ils restent insensibles à ces appels. Et donc, la chose normale à tenter, que les forces vives annoncent, c’est les manifestations », a insisté l’acteur politique.

Le président du parti Bloc Libéral pense que les citoyens qui en ont la volonté seront autorisés à manifester par les autorités. Parce que c’est ce que recommande la démocratie, rappelle-t-il.

« Je crois que dans tous les pays démocratiques du monde, quand les populations en ont marre de quelque chose, elles peuvent être autorisées à manifester leur ras-le-bol. Nous venons de suivre du côté de la Côte d’Ivoire les rues de Yopougon, pleines, pour dire à M. Ouattara qu’un quatrième mandat ne sera pas possible en Côte d’Ivoire. Je crois que ça sera un défi, parce que depuis l’arrivée du CNRD, ce genre de choses ont plutôt conduit à des disparitions forcées. Ce genre de choses ont plutôt conduit à des pertes en vie humaine, etc. », a ajouté le leader politique.

Sékou Diatéya

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