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La sous-préfecture de Madina-Oula, distante de 75 km du chef-lieu de la préfecture de Kindia est devenue littéralement inaccessible. La piste qui y mène, à partir de Bokaria, est aujourd’hui, un véritable cauchemar pour ses habitants. Dans un état de dégradation avancée, cette voie de communication essentielle, plonge la population locale dans un calvaire quotidien, qui ne dit pas son nom.
Les déplacements y sont périlleux, surtout en cette saison des pluies, où la boue et les eaux stagnantes rendent la route quasiment impraticable. Ce manque d’infrastructures met en difficulté les habitants de Madina-Oula et les villages environnants.
Interrogé, Ousmane Sylla, résidant dans la commune rurale de Madina-Oula, souligne : « notre route là est impraticable vous-même, vous avez vu, surtout en cette période de grande pluie. Quitter Bokaria, là où le bitume s’est limité, pour venir ici à Madina-Oula, c’est l’enfer. Si vous n’êtes venu ici une seule fois, vous serez découragé, à cause de la route. Si non, derrière, il y a des localités qui constituent l’un des poumons économiques de notre sous-préfecture. Il y a aussi, des sociétés minières qui évoluent par-là qui devraient nous aider, mais pour le moment, rien. Si tu as une marchandise que tu veux envoyer à Kindia, c’est difficile à cause du transport. Donc, nous demandons l’aide des autorités, » a-t-il lancé.
Il n’est pas seul à le penser ainsi. Les citoyens de Madina-Oula, confrontés à cette situation critique, demandent avec urgence l’aide des autorités compétentes. Ils espèrent une intervention rapide pour la réhabilitation de cette piste, indispensable au développement socio-économique de la préfecture, comme nous le témoigne ce citoyen de Bilidé, un village relevant de la sous-préfecture de Madina-Oula : « nous sommes là parce que c’est chez nous, nous n’avons pas le choix, sinon, vraiment, nous souffrons ici. Quand tu prends une moto ou une voiture, à ton arrivée à destination, tu sens de la vraie courbature. Les chauffeurs qui viennent sont des habitués, sinon, les autres personnes n’acceptent pas. Nous demandons à l’Etat de trouver des moyens pour, au moins, nous arranger cette route. Même quand vous avez un malade grave, pour accéder à l’hôpital régional de Kindia, c’est tout un problème, de la vraie souffrance, on vous dit ! Donc les autorités n’ont qu’à nous venir en aide pour ne pas qu’il soit trop tard, » a martelé Mabinty Soumah
Il faut préciser que sans un appui concret, leur calvaire risque de se prolonger, creusant davantage l’isolement et les souffrances des populations.