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C’est ce qui ressort d’une information recueillie à l’hôpital préfectoral de Lola. Ce phénomène, qui était rare, est devenu monnaie courante et curieusement, ces naissances n’ont pas lieu que dans des familles riches.
Pour se rendre compte de la réalité, la rédaction locale de Guinéenews s’est rendue à l’hôpital préfectoral où elle a rencontré Jeannette Bamba, une infirmière, qui confirme l’information : « actuellement, il y a assez de naissances de jumeaux et de triplés à l’hôpital préfectoral de Lola. C’est une situation qui est plus fréquente ici, qu’elle ne l’était, avant. Ce phénomène était rare chez nous, mais aujourd’hui, on peut enregistrer 4 à 5 naissances de triplés, comme ce qui s’est passé au cours de ces trois derniers mois, Même hier soir, il y a eu deux jumeaux qui sont nés ici, à l’hôpital. »
Pour Marie Norbert, une infirmière qui s’occupe des enfants malnutris : « il y a de cela quelques jours, nous avons enregistré la naissance de triplés. Mais, le gros des problèmes de ces enfants, c’est la prise en charge. Ils sont, pour la plupart, confrontés à la malnutrition. Si vous n’avez pas de moyens pour la prise en charge sanitaire, il vous sera difficile de traiter les enfants. »
Pour cette dame qui s’est exprimée sous anonymat : « il y a un problème chez nous : l’État n’apporte pas tout le soutien attendu, aux familles qui ont des triplés. Les gens qui vivent dans les campagnes, ont quelque fois des triplés. J’ai vu une femme ici avec ses trois enfants qui étaient tous malades.
Rarement, les mères de triplés allaitent correctement leurs enfants. C’est cela qui provoque des maladies chez ces deniers. Pour les nourrir, elles cherchent par tous les moyens, des aliments non appropriés à la consommation des enfants. Ce sont des feuilles qui sont très présentes dans les villages. J’ai vu une voisine qui est partie avec ses trois enfants en Côte d’Ivoire pour, dit-elle, aller au bien-être. Souvent, la joie d’avoir trois enfants vire au désespoir. Vraiment, ce n’est pas facile.
Les gens bien les représentants du ministère de l’Action sociale, mais hélas !
Si l’État pouvait voir cette situation pour assister les familles pauvres, ce serait mieux. Tout ne s’arrête pas à de petits soins médicaux. Vraiment, élever trois enfants, ce n’est pas facile, alors que dans les pays voisins, on octroie même des bâtiments et on scolarise les enfants, dans de bonnes écoles, etc. »