Grève à l’Enseignement supérieur : les cours paralysés à l’Université de N’Zérékoré

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Le Syndicat national autonome de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (SNAESURS) a déclenché une grève illimitée ce lundi, 3 novembre 2025, en Guinée. Les grévistes réclament le respect des accords signés avec les autorités, relatifs à l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Une situation qui a entraîné la paralysie des cours à l’Université de N’Zérékoré. Dans les différents départements, il n’y a pas eu cours, les salles de classe sont désertées, le portail rabattu, les enseignants mobilisés. Interrogés par un reporter de Guineematin.com, les grévistes sont revenus sur leurs revendications.

Pépé Monèmou, secrétaire général de la section syndicale du SNAESURS de N’Zérékoré

Des grévistes, trouvés sur place, ont expliqué les raisons de leur débrayage. « A l’université de N’Zérékoré, il n’y a pas cours parce qu’on est en grève par rapport à la non application du décret qui a été signé par le président de la République, Mamady Doumbouya. Ce décret-là n’est pas appliqué, c’est pourquoi on a jugé nécessaire d’aller en grève. Si les points cités dans ce décret ne sont pas vraiment appliqués, on ne va pas rester en classe. Et c’est pourquoi on a fermé les portes, comme vous le constatez. On a dit à tous les enseignants de rester à la maison. Quand la grève va prendre fin, on va reprendre les cours », a déclaré Pépé Monèmou, secrétaire général de la section syndicale du SNAESURS de N’Zérékoré.

‎‎Poursuivant, le général Pépé Monèmou est revenu sur quelques situations revendiquées par les enseignants du supérieur, notamment le respect du décret D/2024/0027/ PRG/CNRD/SSG du 24 janvier 2024 et la loi L/2023/0016/CNT du 21 juillet 2023, déjà adopté par le gouvernement.

« Les conditions citées dans ce décret, il y a d’abord la prime d’incitation, qui est à six-cent mille GNF. Mais cette prime d’incitation a été taillée à quatre-cent cinquante mille. Et on ne peut qu’alors pointer un doigt accusateur sur le Ministère de la Fonction publique. Parce qu’ils nous ont pris au même titre que ceux de Conakry. Il y a aussi les publications qui ne sont pas payées. Il y a d’autres primes, que je ne vais pas citer, qui sont dedans, qui ne sont pas appliquées. Il y a certains enseignants dont les salaires ont été diminués. Et si notre salaire a diminué, cela ne nous plaît pas. C’est pourquoi, nous syndicalistes, on a jugé nécessaire de pouvoir fermer les portes de toutes les universités et dire à l’État de pouvoir nous rétablir dans nos droits. Si on n’est pas rétabli dans nos droits, en aucun cas nous ne serons en classe, on ne va pas prendre la craie. ‎Le syndicat, c’est pour défendre le travail et le travailleur. Donc, les enseignants n’ont qu’à rester à la maison. Parce que quand on dit que le syndicat est fort, ce sont les enseignants qui font que nous sommes forts. Les enseignants n’ont qu’à rester à la maison. Quand on finira de négocier avec les autorités, si les autorités nous donnent satisfaction et que la grève est suspendue en fonction des points cités, on va les appeler pour venir enseigner », a confié le général Pépé.

‎‎‎‎Depuis N’Zérékoré, Alain Lamah pour Guineematin.com

‎‎Tél : +224 626 20 80 44

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