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Le premier ministre guinéen a été interrogé ce vendredi par RFI sur plusieurs sujets d’actualités. La faible représentativité des guinéens établis à l’étranger dans le fichier électoral a été abordée. Seulement 130 000 personnes ont pu être recensées alors que, d’après l’OIM, il y a quelque 3 millions de Guinéens vivent à l’étranger. Le chef du gouvernement ne voit aucune anomalie.
« Je dois dire que même le chiffre de 3 millions de guinéens vivant à l’étranger est un chiffre sous-estimé. La communauté guinéenne à l’étranger est une composante extrêmement dense. Et par rapport à cela, je veux être clair, si vous lisez le projet constitutionnel, les guinéens qui vivent à l’étranger auront les mêmes droits que ceux qui vivent à l’intérieur du pays. C’est un projet qui intègre et qui reconnaît pour la première fois le droit des guinéens de l’étranger à jouir de l’ensemble de leurs privilèges et de leurs droits comme citoyens », a commencé par rappeler Amadou Oury Bah
Le premier ministre a ensuite précisé que le pays était dans un contexte où l’établissement du fichier d’état-civil par le recensement administratif à vocation d’état-civil prendrait du temps. C’est pourquoi, a-t-il affirmé, les autorités ont opté pour un plan B qui leur a permis d’avoir un fichier électoral suffisamment représentatif et exhaustif, mais pas parfait.
« Bien entendu, nos compatriotes vivant à l’étranger n’ont pas été suffisamment enrôlés puisque tout cela s’est fait au bout de trente à quarante jours avec, disons, des imperfections qui vont être corrigées […] il faut être clair. Le fichier électoral qui va servir pour le référendum constitutionnel, vu les délais, sera le fichier électoral qui servira pour le retour à l’ordre constitutionnel », a ajouté le locataire du palais de la Colombe.