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Ce congrès a permis d’entériner plusieurs résolutions marquantes. Dalil Skalli, président de la CAS, a souligné l’importance de ces décisions pour la dynamisation de la discipline : « On a radié les pays inactifs depuis 8 à 10 ans et affilié de nouveaux pays. C’est essentiel pour promouvoir le Sambo en Afrique. Nous avons aussi décidé de lancer des stages de formation pour arbitres, entraîneurs et cadres techniques. »
Présent à l’événement, le ministre guinéen de la Jeunesse et des Sports, Kéamou Bogola Haba, a ssouligné les lacunes infrastructurelles du pays : « Nous avons un seul petit palais des sports qui date de 1964. C’est un véritable défi d’y organiser une compétition de cette envergure. Mais ces difficultés nous poussent à accélérer les projets d’infrastructures sportives à Cosa et Bambeto. »
Malgré les défis, la Guinée savoure déjà une victoire symbolique. Celle d’avoir réussi à organiser un événement continental de cette ampleur, seulement six ans après l’affiliation de sa fédération à la CAS en 2019. Amadou Sadigou Bah, président de la Fédération Guinéenne de Sambo et Disciplines Associées, s’en félicite :« C’était un rêve il y a un ou deux ans. Aujourd’hui, c’est une réalité. C’est une immense satisfaction pour nous. »
Dès ce samedi, plus de 70 athlètes et plusieurs délégations africaines s’affronteront sur les tatamis de Conakry dans le cadre du championnat d’Afrique de Sambo.