Vote référendaire du 21 sept 2025 en Guinée: «si on refuse la loi fondamentale, on va continuer à rester dans cette période de transition» (Elhadj Fodé Bangoura du PUP)

il y a 4 heures 30
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À l’occasion d’un point de presse animé ce samedi 23 août, à son siège à Conakry, le président du Parti de l’Unité et du Progrès (PUP) s’est exprimé sur l’actualité sociopolitique de la Guinée. Parmi les points inscrits à l’ordre du jour, il y a le référendum constitutionnel du 21 septembre 2025. Sur la question, l’ancien secrétaire général à la présidence de la République (sous la deuxième république) a laissé entendre que si on veut revenir à l’ordre constitutionnel, il faut accepter de voter le texte. Et le PUP votera OUI, puisque si le OUI l’emporte, qu’il vote ou pas ça s’appliquera sur lui. 

À en croire cet acteur politique, «tout le monde demande à ce qu’on sorte de la transition. Tu ne peux pas vouloir d’une chose et son contraire. La première loi nous permettant de sortir de la transition, c’est le référendum, c’est la constitution, la loi fondamentale. Si on refuse la loi fondamentale, on va continuer à rester dans cette période de transition que nous, nous disons non, c’est pas bon, il faut revenir au machin constitutionnel». 


Deuxièmement, le président du PUP a donné la raison pour laquelle il encourage à voter OUI. « Moi, je ne peux pas rejeter un texte de 99 articles pour un ou deux. Vous savez Conté, qui est notre leader, avait demandé le bipartisme. C’est une loi organique qui a instauré le multipartisme intégral. C’est pour qu’il y ait des amendements. Si demain, on trouve que cet article peut créer des problèmes, on peut faire des amendements. Mais nous, nous allons voter la constitution pour qu’on sorte de cette situation et nous voterons OUI», a-t-il assuré. 

Selon lui, « Il n’y a que deux chiffres qui comptent. Le taux de participation et le pourcentage de OUI.

Si ça passe, que je vote ou pas, ça s’appliquera sur moi. Ce n’est pas l’élection présidentielle, c’est une constitution. Tant qu’il y a des périodes exceptionnelles où on ne parlera pas de constitution, dès qu’on prend le pouvoir, on suspend la constitution. C’est la première des choses. Si on veut revenir à l’ordre constitutionnel, il faut accepter de voter le texte». 

Mamadou Yaya Barry 

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