Vernissage d’un livre : « comprendre pour agir avec mesure et détermination » de Kabinet Komara

Par Barry Ibrahima, consultant : Le 25 juillet 2025, même le ciel avait retenu ses eaux et tonnerres malgré la saison pour honorer célestement ce vernissage. Ce qui fit que le monde était là, des anciens étaient là, des jeunes contemplateurs et des femmes dignes respectables dans la dynamique évolutive de la Guinée.

Célébrons nos célébrités intellectuelles, culturelles et sportives pendant qu’elles sont parmi nous. Le faire après leur rappel à Dieu, ressemble à une hypocrisie avec un bain de larmes qui coulent vite dans la rivière de l’oubli.

A l’occasion de cette cérémonie de présentation du livre « comprendre pour agir avec mesure et détermination » de l’ancien Premier ministre Kabinet Komara avec une présence olympique de l’auteur Kabinet Komara lui même, cette école monumentale qui rappelle des valeurs de sincérité, d’unité pour la construction de notre beau pays aux défis aussi divers que variés.

Une cérémonie, où ce monument nous a instruits, nous a cultivés et nous a ramenés à des valeurs jadis vitales pour le Manding, le Fouta, la Basse cote et la Guinée forestière.

Des témoins, hommes et femmes de nos régions ont livré à travers l’exercice oh combien difficile de parler des bienfaits de Kabinet Komara.

D’abord Hadja Aicha ex ministre épouse de l’ex ministre Portos auteur du livre « La vérité du ministre » qui fut un référant intellectuel dans le glorieux et douloureux passé.

Aicha Bah, à la détente qu’elle avait, on entendait la vérité et la certitude.  Préfacière du livre elle s’est déclarée fière de son frère, élève, ami de toujours et pour toujours.

Et vint le tour de la poétesse du Foutah, Koumathio Diallo de placer les mots qui élèvent, qui encensent, qui sentent la vérité, l’amour tel une fille amoureuse comme elle l’a dit elle-même. Elle a aussi    émerveillé la salle égayée par une infiltration mélodieuse des griots en sourdine :  dans son sillage, quelle modestie de Bonata Dieng son époux, cet homme de plume, au service de Sékou Touré et des tomes était tranquille sur sa chaise, il n’a revendiqué ni dans les gestes, ni dans les regards, aucun droit de visibilité. Je l’ai vu, l’ai salué. Son sourire dont j’ai souvenance depuis les années 1977 était le même, il donne envie.

Dans cette messe de candeur, de grandeur, du savoir et de l’humilité, la fille cadette de KK tel père tel fille, une architecte aux belles apparences a ensorcelé la salle pour son témoignage d’attachement, d’amour envers ses parents et ses sœurs, elle est aussi une écrivaine en herbe et ne compte pas s’arrêter, elle veut et dit vouloir dépasser son père. Elle a de la fougue, elle veut repousser les limites.

Suivra ensuite Mme Siké Camara, toute reconnaissante, elle parlera à son tour des appuis, de la disponibilité de KK dans le mouvement d’émancipation des femmes de Guinée. La gent féminine était à l’honneur et elle a fait vibrer la salle Radisson ; j’en suis éminemment ravi. Ce livre né des entrailles d’un vécu et d’une expérience personnelles est un guide méthodologique pour les jeunes engagés pour le développement de la Guinée.

Après tant de sonorités romantique, littéraire et poétique pour magnifier l’homme qui le mérite bien, l’homme lui-même s’adresse au public.

Avec humilité, il remercie l’assistance notamment les ambassadeurs présents : Maroc, Arabie saoudite et Mali.

Par petites pelées anecdotiques, il a relaté des activités qu’il a menées dans le cadre de la diplomatie silencieuse qui a toujours constitué le fer de lance de son engagement au service de la République.

Pour vous éviter, de vouloir ne plus lire le livre, faisons un feedback au minima. Ensuite, une prise de vue émouvante avec son épouse, sa fille, Hadja Aïcha, lui feront couler quelques larmes de joie, larmes  qui viennent dans le malheur comme dans le bonheur : c’est la logique émotionnelle qui fonctionne également avec le fumeur qui fume quand il est fâché, il le fait quand il est content. Oui KK, on rappelle ici que lors d’une des nombreuses transitions en pleine instabilité et de faits malencontreux à ton égard, filles et fils, amis et parents, connaissances et fans t’avaient demandé de quitter le navire en tant que premier ministre ; tu pris alors la décision désormais mémorable de rester pour ne pas trahir, non pas le pouvoir mais ton peuple et tes convictions . Aujourd’hui, le juge suprême qui est le temps te donne raison

Aussi devrais-je  le dire, dans son narratif, l’auteur KK a fait une immixtion dans le passé historique de Timbo et de Kankan, notamment sur leur entente réciproque de  collaboration guerrière, religieuse ; ce qui selon lui à valu à la ville de Kankan d’immortaliser Timbo du Fouta en dédiant ce non à un quartier  brillant de la ville :TIMBON et j’eus dans le passé la faveur d’y résider avec joie et fierté : ainsi nos ancêtres avaient sacralisé cette entente, cette  synergie d’alors, préservons cela, et réinventons cette valeur  au besoin . KK est simplement un homme de paix et de sagesse au sens propre comme au sens figuré.

Dans la foulée, il rend hommage à Abdourahmane Diallo frère ainé de Aicha Bah, pour lui avoir mis les pieds sur l’étrier au début de sa fulminante carrière administrative et développementale.

Enfin arrive la partie dédicace dans une tumulte enviable, car le livre s’achetait à qui mieux mieux.

L’histoire récente retiendra de ce livre méthodologique un cours pratique et de cette présentation une joie ineffable et des souvenirs ineffaçables par une élite et pour une jeunesse implacable.

KK, tu t’es immortalisé par tes œuvres et nos consciences t’en remercient.

Barry Ibrahima, consultant, activiste pour l’adaptation au changement climatique

Par Barry Ibrahima, consultant

Tél. : 628291806

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