Souza Konaté aux anciens cadres du parti : « l’UFDG n’est pas un refuge pour les âmes achetables ou corruptibles »

Les récents départs d’anciens cadres de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) vers les rangs du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) ne semblent pas ébranler la direction du parti.

Souleymane Souza Konaté, Coordinateur de la Cellule de Communication de l’UFDG, a livré une analyse tranchée de ces mouvements. Pour lui, « Dieu fait la guerre de Cellou ».

Dans sa déclaration, Souza Konaté estime que ces départs contribuent à « éclaircir l’horizon » pour le président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo. Il y voit une forme de « nettoyage » divin, épargnant au leader du parti d’avoir à s’engager dans des conflits inutiles, « contraires à sa nature généreuse et à la voie de sagesse qu’il a choisie. »

Souleymane Souza Konaté attribue ces défections à la « soif de reconnaissance sociale et l’obsession de l’ascension rapide » de ceux qui partent, affirmant que « la cause du parti, qu’ils prétendaient défendre, n’était manifestement pas leur priorité. »

Loin de percevoir ces départs comme une faiblesse, il les présente comme une « clarification salutaire », permettant au parti d’avancer « avec plus de sérénité et de cohésion vers l’objectif ultime : la conquête du pouvoir suprême. »

Il ajoute qu’il est impossible de réussir durablement « en traînant des boulets ou en s’alliant avec des esprits faibles et vulnérables. »

Le responsable de la communication du parti a par ailleurs insisté sur la nécessité de la constance et de l’intégrité, rappelant que « tous ceux qui ont marqué l’histoire ont résisté aux facilités, aux compromissions, aux raccourcis et aux mauvaises fréquentations. »

Il critique ceux qui « acceptent d’avoir le destin d’une feuille morte, ballotée au gré du vent », tout en affirmant que « ce qui s’obtient sans honneur ni gloire ne vaut rien. »

Le président de la commission communication de l’ANAD, l’UFDG non comme un « refuge pour les âmes achetables ou corruptibles », mais comme un « creuset de vertu et de constance, une école de morale, d’effort, de persévérance, de loyauté et de sincérité. »

Selon lui, « l’exemple vient d’en haut », faisant explicitement référence à Cellou Dalein Diallo.

Face à la « fragilité de certains compagnons et à leur empressement à mordre à l’hameçon », Souleymane Souza Konaté salue la « dignité, la constance et le sens de l’honneur » de Cellou Dalein Diallo, ainsi que la « résilience de ses militants et sympathisants, restés vigilants et plus convaincus que jamais que la victoire est à portée de main. »

La formule « Découragement n’est pas UFDG » est mise en avant par Souza Konaté qui souligne que Cellou Dalein Diallo « sait où il va et veille scrupuleusement à ce que l’UFDG ne soit jamais une proie facile ».

Cellou est, selon les termes du coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG, « l’unique gardien du Temple. »

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