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La Guinée vit un moment charnière de son histoire politique ce dimanche, 21 septembre 2025. Les citoyens sont appelés aux urnes pour se prononcer sur le projet de nouvelle constitution proposé par le Conseil National de la Transition, un texte qui pourrait redéfinir l’avenir institutionnel du pays. Plus de 6,7 millions de personnes sont inscrites sur la liste électorale nationale.
Pour ce vote, le Centre de vote Lycée Elhadj Boubacar Biro Diallo (dans la commune de Matoto, à Conakry) a connu une affluence particulière. Il compte six bureaux de vote pour 2 700 électeurs inscrits (soit 450 électeurs par bureau de vote). Moussa Diallo, président de la délégation spéciale de Matoto, y a même accompli son devoir civique.

« Aujourd’hui, c’est un jour historique dans la vie de notre nation. Il y a eu 1958, et il y a 2025. Ce sont des dates qui entrent dans l’histoire de notre pays. Pour une fois, nous avons une Constitution qui nous ressemble et nous rassemble. Donc, mon impression déjà, c’est comme vous voyez derrière moi, tôt le matin, mais l’engouement qui est là nous donne beaucoup d’espoir… Donc voter aujourd’hui, honnêtement, c’est un devoir citoyen, je dirais même une obligation. Cela détermine la maturité du peuple de Guinée en matière de démocratie. Donc, les impressions que j’ai ce matin ne peuvent être que les meilleures », a-t-il déclaré.
Poursuivant son propos, Moussa Diallo a rappelé l’importance de la responsabilité citoyenne après le vote.
« Comme j’ai toujours dit à Matoto, les votes, c’est en trois étapes : avant, pendant et après. Maintenant que nous avons fait les deux premières étapes, il reste la dernière, c’est-à-dire après. Après avoir voté, rentrer chez soi en bon citoyen, essayer de conserver et de préserver ce vivre-ensemble qui nous a toujours été prôné par le président de la République, qui est d’ailleurs son premier souci. Donc je dirais aux Guinéens, pour plus de responsabilités, il faut conserver la paix, vivre-ensemble. Même si l’on sait qu’on n’est pas du même bord que l’autre, mais cela ne fait pas de nous des ennemis. Comme l’autre l’a toujours dit, la Guinée, c’est une famille », a-t-il dit.
De son côté, Mamadou Gandho Diallo, conseiller du quartier Sangoyah Mosquée et président du bureau de vote du Lycée Boubacar Biro Diallo, souligne que “les femmes enceintes, les personnes âgées et les personnes handicapées” dans l’ordre de passage pour le vote.

« Comme vous voyez, depuis le matin, on est là et le vote se déroule comme il faut. Tout le monde est présent, il y a la tranquillité et on dirige chaque personne vers son bureau de vote. On s’assure que les femmes enceintes, les personnes âgées et les personnes handicapées soient prioritaires pour voter. Nous sensibilisons également les membres du quartier pour que le vote se déroule dans de bonnes conditions. Pour le moment, nous n’avons constaté aucune anomalie et aucune plainte n’a été enregistrée », a-t-il rassuré.
Elhadj Ousmane Soumah, chef de secteur et citoyen du quartier Sangoyah Mosquée, confirme cette bonne organisation.

« D’abord, ce que moi j’ai constaté, depuis 5 heures du matin, j’étais dans la cour pour accueillir les gens et leur montrer leur bureau de vote. Vous voyez, quand vous êtes venus ici, vous avez constaté que ça se passe très bien. Pour le moment, il n’y a aucune anomalie. Tout le monde est sensibilisé et sait ce qu’il doit faire. Ils sont là pour voter. Depuis avant-hier (vendredi), moi-même personnellement j’étais à la mosquée pour sensibiliser les gens, car c’est là-bas que l’on diffuse les informations, pour que tout se passe dans les bonnes conditions », a-t-il expliqué.
Mariama Barry pour Guineematin.com
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