Présidentielle: « Il faut créer les conditions de participation pour tous les acteurs sociaux et politiques »

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Les promesses du président de la transition et du Premier ministre concernant le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée pourraient se concrétiser cette année.

Alors que le chef du gouvernement, Amadou Oury Bah, affirmait au lendemain du référendum constitutionnel que l’année 2025 serait une année électorale en Guinée, le Général d’armée Mamadi Doumbouya vient de fixer la date de la présidentielle au 28 décembre prochain.

Cette annonce suscite déjà de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique. Pour l’activiste Mamadou Kaly Diallo, les autorités doivent impérativement tenir compte des récentes recommandations de l’ONU visant à lever les restrictions sur les libertés en Guinée.

« Espérons qu’il y aura la prise en compte des recommandations des Nations-Unies en matière d’inclusivité et de participation. Vous savez, le droit de participation de tous les acteurs concernés est une obligation. Tout récemment, l’ONU a demandé aux autorités de lever les interdictions de manifestations, la fermeture des médias, la suspension des partis politiques, et d’intégrer tous les acteurs politiques dans le fichier électoral », a-t-il déclaré au micro de Mosaiqueguinee.com.

Ce défenseur des droits de l’homme aspire à un scrutin inclusif, libre et transparent. Pour y parvenir, il demande la mise en place d’un cadre de concertation réunissant l’ensemble des acteurs de la vie nationale.

« Il faut créer les conditions de participation pour tous les acteurs sociaux et politiques. Je pense que si cela est pris en compte, ce serait une très bonne chose. Espérons qu’un cadre de dialogue soit mis en place d’ici là pour favoriser la mise en œuvre de ces recommandations et organiser des élections réellement transparentes. », a-t-il ajouté.

Il convient de rappeler que cette décision du président de la transition intervient quelques heures après la promulgation de la nouvelle Constitution, dont les résultats provisoires ont été confirmés par la Cour Suprême.

Hadja Kadé BARRY 

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