PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]

La Cour suprême a publié, ce samedi 8 novembre 2025, la liste provisoire des candidats retenus pour l’élection présidentielle du 28 décembre. Parmi les dossiers examinés, plusieurs candidatures de grandes figures politiques majeures ont été déclarées irrecevables.
Sont concernés : Lansana Kouyaté (PEDN), Dr Ousmane Kaba (PADES), Aboubacar Diakité, dit “Toumba” (PRT), et Ben Youssouf Keïta (NFD). La Cour a motivé sa décision en se fondant sur des manquements aux exigences de l’article 129 du Code électoral.
Le Premier président par intérim de la Cour suprême, Yaya Boiro, a détaillé les irrégularités relevées dans chacun des dossiers.
Ben Youssouf Keïta : plusieurs pièces manquantes
Le dossier du candidat indépendant Ben Youssouf Keïta a été jugé incomplet. Selon la Cour, il ne comportait ni fiche d’identité, ni copie authentique de la déclaration de biens, ni récépissé de dépôt de la caution exigée par la loi.
« Il s’en suit que sa candidature doit être déclarée irrecevable », a tranché la Cour.
Lansana Kouyaté : absence de déclaration de biens certifiée
Le leader du PEDN, Lansana Kouyaté, a vu sa candidature rejetée pour défaut de production d’une copie authentique de sa déclaration de biens, un document obligatoire pour tout postulant à la magistrature suprême.
Ousmane Kaba : fiche d’identité non jointe
Le président du PADES, Dr Ousmane Kaba, n’a pas fourni la fiche d’identité exigée dans le dossier de candidature.
Ce manquement a suffi à entraîner l’irrecevabilité de son dossier, conformément aux dispositions légales en vigueur.
Aboubacar Diakité “Toumba” : absence de certificat médical conforme
S’agissant d’Aboubacar Diakité, alias “Toumba”, la Cour a relevé l’absence du document attestant de sa bonne santé physique et mentale, délivré exclusivement par le Collège multidisciplinaire des médecins assermentés institué par la Cour suprême pour cette élection.
La publication de la liste provisoire ouvre désormais la voie à un délai de réclamations et de recours avant la validation définitive des candidatures.
Les candidats recalés disposent de voies légales pour contester la décision
Selon le Premier président par intérim, Yaya Boiro, « les candidats qui ne sont pas d’accord avec la décision sont invités à présenter leurs réclamations dans les 72 heures à compter de ce soir à minuit ».
La Cour suprême, quant à elle, disposera de 48 heures pour les examiner.
.png)
il y a 1 heur
17



















English (US) ·