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S.E.M SUN Yong, nouvel Ambassadeur de la République Populaire de Chine – En commémoration du 80e anniversaire de la victoire de la Guerre de résistance du peuple chinois contre l’agression japonaise et de la Guerre mondiale antifasciste
Cette année marque le 80e anniversaire de la victoire de la Guerre de résistance du peuple chinois contre l’agression japonaise et de la Guerre mondiale antifasciste. Il y a 80 ans, tous les pays et peuples épris de paix dans le monde ont formé un front uni et combattu côte à côte pour sauver l’avenir de l’humanité et défendre la paix et la justice dans le monde, en vainquant les forces fascistes arrogantes. Ensemble, ils ont établi un ordre international d’après-guerre centré sur les Nations unies et fondé sur les buts et principes de la Charte des Nations unies, ce qui a permis au soleil de la paix de briller de nouveau sur notre terre. L’humanité a fait ainsi un pas historique vers la solidarité, la coopération et le développement commun.
La Chine a consenti d’énormes sacrifices et apporté une contribution majeure à la victoire de la Guerre mondiale antifasciste. Premier paysvictime à avoir subide l’agression fasciste, la Chine a mené la résistance la plus longueest le pays qui a résisté le plus longtemps au fascisme. La Guerre de résistance du peuple chinois contre l’agression japonaise a marqué le début de la Guerre mondiale antifasciste, ouvrant le premier grand théâtre d’opérations antifasciste en Orient.
Depuis Dele déclenchement délibéré par le Japon de l’Incident du 18 septembre 1931 provoqué par le Japon jusqu’à sa capitulation en 1945, pendant 14 longues années, le peuple chinois a menéengagé une lutte héroïquedes luttes acharnées et des combats sanglants pendant 14 ans, consentant le sacrifice énorme de plus de 35 millions de militaires et de civils tués ou blessés, ce qui a permis de contenir et d’épuiser les forces principales du militarisme japonais. Il Cette lutte a écrit une épopée magnifique glorieuse de la lutte pour le salut du pays et pour pour la survie de la nation et la justice de l’humanitéine.
La paix d’aujourd’hui est le résultat de lourds sacrifices.a été obtenue au prix de grands sacrifices. Elle a été le fruit de grands efforts des peuples du monde qui ont vaincu les envahisseurs fascistes au prix du sang versé et des vies perduessacrifiés. En tirant les leçons de l’histoire, on peut éviter de répéter les erreurs du passé. Nous devons puiser force et sagesse dans les leçons profondes de la Seconde Guerre mondiale et dans la grande victoire de la guerre antifasciste, et défendre sans relâche les fruits de cette victoire durement acquise, afin d’empêcher que les tragédies de l’histoire ne se reproduisent.
Nous devons nous tenir du bon côté de l’histoire. Le passé s’éloigne, mais la mémoire ne peut être falsifiée. La Seconde Guerre mondiale, déclenchée par les forces militaristes et fascistes, a causé des ravages sans précédent à l’humanité. La Chine a apporté une contribution décisive et consenti d’énormes sacrifices à la victoire de la guerre mondiale antifasciste. Ceci est un fait historique incontestable. Le procès de Tokyo, ainsi que la Déclaration du Caire et la Déclaration de Potsdam ont jeté les bases de l’ordre international en Asie après la guerre. Le Tribunal militaire international de Nuremberg et le Tribunal militaire international pour l’Extrême-Orient ont cloué à jamais les criminels de guerre au pilori de l’histoire. La nature juste, la valeur historique et la signification contemporaine de ces deux grands procès sont inébranlables.
Les faits historiques sont indéniables. Le retour de Taïwan à la Chine en 1945 s’inscrit dans les acquis de la victoire de la Seconde Guerre mondiale. À la finFin du XIX19e siècle, le Japon a occupés’est emparé de Taïwan par une guerre d’agression la force lors d’une guerre d’agression. Avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, des documents ayant force de loi internationale, tels que la Déclaration du Caire et la DéclarationProclamation de Potsdam, stipulaient clairement que Taïwan, volée par le Japon, devait être restituée à la Chineont tous explicitement affirmé que le Japon devait restituer Taïwan qu’il avait dérobé à la Chine, confirmant ainsi la souveraineté de la Chine sur Taïwan. Toutes les personnes de bonne foi et ayant le sens de la justice à travers le monde défendront la vérité historique. Toute tentative visant à déformer la vérité historique de la Seconde Guerre mondiale, à salir les exploits accomplis par la Chine et à nier les acquis de la victoire de la Seconde Guerre mondiale sera vouée à l’échec.
Nous devons nous tenir du côté de l’équité et de la justice. La préservation du multilatéralisme et la promotion de la justice internationale sont des moyens efficaces de maintenir une paix durable dans le monde, ainsi que la garantie de la stabilité des pays en développement. Il y a 80 ans, sur la base de la victoire de la Seconde Guerre mondiale, la communauté internationale a décidé de créer l’Organisation des Nations unies et a élaboré conjointement la Charte des Nations unies, ouvrant ainsi la voie à une paix relative durable. Les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, dont la Chine et la Guinée, ont remporté des victoires importantes dans leur lutte pour l’indépendance nationale, entamant la grande marche vers la prospérité. En tant que bénéficiaire de l’ordre international d’après-guerre, la Chine partage avec les autres pays en développement, dont la Guinée, les mêmes objectifs de paix et de développement, ainsi que l’aspiration commune à la préservation du système multilatéral mondial. Dans le monde actuel, l’unilatéralisme, la politique du plus fort et les actes d’intimidation ont de graves et profonds impacts, et le monde esfait facet à nouveau confronté à un risque grave de division et de confrontation. Les leçons douloureuses de la Seconde Guerre mondiale sont encore fraîches dans nos mémoires, et le monde ne doit en aucun cas être de nouveau régi par la loi de la jungle où « la force prime le droit ». Nous devons résolument préserver l’ordre international d’après-guerre, sauvegarder fermement le système international centré sur les Nations unies et l’ordre international fondé sur le droit international, et défendre le véritable multilatéralisme, afin que la lumière de la justice et de la paix guide toujours l’humanité dans sa nouvelle marche.
Nous devons nous tenir du côté de la coopération gagnant-gagnant. Face aux réajustements profonds de l’ordre international actuel, remplacer le conflit par la coopération et la coercition par la concertation est l’aspiration commune de la plupart des pays en développement. En tant que principal pays en développement, la Chine, dans la perspective du progrès et du développement de l’humanité, a proposé une série d’initiatives visant à mieux préserver les acquis de la victoire de la Seconde Guerre mondiale et la paix mondiale. La Chine a toujours prôné le développement pacifique et la coopération gagnant-gagnant, proposé la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité, et préconiséencouragé de bâtir une multipolarisationmonde mulpolaire égale et ordonnée, ainsi que de promouvoir ’une mondialisation économique bénéfique pour tous et inclusive et bénéfique pour tous. Le président chinois Xi Jinping a successivement mis en avant l’Initiative pour le développement mondial, l’Initiative pour la sécurité mondiale et l’Initiative pour la civilisation mondiale, prônant un développement inclusif et l’inspiration mutuelle entre les civilisations du monde, et défendant la vision d’une sécurité commune, intégrée, coopérative et durable. Ces initiatives ont offert la solution chinoise pour la paix et le développement des peuples du monde, trouvant des échos favorables de la part des pays en développement, dont la Guinée.
La Chine entend continuer de porter haut le drapeau de la paix et du développement, d’éviter la confrontation entre les camps et les conflits entre civilisations, et de développer des relations d’amitié et de coopération avec le reste du monde, afin de construire ensemble une communauté d’avenir partagé pour l’humanité.
Evoquer le passé permet de nous inspirer pour le présent et de nous éclairer sur l’avenirL’Histoire éclaire le présent et façonne l’avenir. L’histoire et la réalité montrent toutes deux que, pour relever les défis mondiaux, il faut adhérer à une vision de gouvernance mondiale basée sur les principes d’amples consultations, d’efforts conjugués et de bénéfices partagés, privilégier le dialogue plutôt que la confrontation, le partenariat plutôt que l’alignement, le principe du gagnant-gagnant plutôt que le jeu à somme nulle, pratiquer le véritable multilatéralisme, prendre en compte les préoccupations légitimes de toutes les parties et préserver les règles et l’ordre internationaux. Une fois de plus à la croisée des chemins, l’humanité n’a pas besoin de la loi de la jungle, mais d’un avenir partagé ; elle n’a pas besoin d’intimidation et d’hégémonisme, mais de coopération et de gagnant-gagnant ; elle n’a pas besoin de renverser l’ordre international d’après-guerre, mais de préserver les acquis de la victoire de la Seconde Guerre mondiale.
En tant que partenaires traditionnels et pays en développement partageant les mêmes aspirations, la Chine et la Guinée sont des forces constructives œuvrantqui contribuent à pour préservermaintenir la sécurité et la stabilité régionales et à améliorer la gouvernance mondiale. Les peuples chinois et guinéen sont tous deux des peuples héroïques. La Chine est disposée à travailler avec la Guinée pour préserver ensemble la précieuse mémoire historique, pour être gardiens de la mémoire historique, partenaires dans le développement et la revitalisation, et défenseurs de la justice et de l’équité internationales, pour défendre leur souveraineté, leur sécurité et leurs intérêts de développement, promouvoir activement le développement pacifique et la coopération amicale entre tous les pays du monde, lutter ensemble contre toutes les formes d’unilatéralisme et de politique du plus fort, afin de défendre la paix mondiale et les acquis du développement, et d’œuvrer ensemble pour un avenir plus radieux de l’humanité.