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A N’zérekoré, la colère est montée ce jeudi d’un cran au sein des agents de bureau de vote mobilisés lors du récent référendum. Ils se sont rassemblés devant le bloc administratif de la préfecture pour réclamer le paiement intégral de leurs primes et indemnités.
« Depuis que nous avons travaillé, nous n’avons rien reçu. Hier, on nous a donné seulement 70 000 FG comme prime de formation. Pourtant, on devait recevoir 400 000 FG avec restauration, ou 300 000 voire 200 000 FG sans restauration. Pour les deux jours de formation, c’était censé être 1 000 000 FG, mais nous n’avons rien reçu », dénonce Alexis Bakoyé, agent de bureau de vote, visiblement mécontent.
Les frustrations ne datent pas seulement du référendum. Pour certains agents, cette situation de primes impayées est devenue récurrente. Moriba, un autre manifestant, rappelle l’épisode du recensement des électeurs dans le cadre de l’opération RAVEC.
« Cela a commencé bien avant les élections. Lors de l’opération RAVEC, nous avons travaillé pendant 65 jours. Après cela, on nous a payé seulement 1 500 000 FG alors que notre contrat stipulait un montant de 6 000 000 FG. Depuis, on nous demande d’attendre. Un appel qui ne vient jamais. », a-t-il dénoncé.
Ces agents affirment qu’ils iront jusqu’au bout pour obtenir gain de cause. Certains menacent déjà de bloquer les activités de la préfecture si leurs revendications ne sont pas prises en compte dans les plus brefs délais.
Pour l’instant, les autorités locales n’ont pas réagi publiquement à cette protestation. Mais sur le terrain, le climat reste tendu et la détermination des agents pourrait annoncer de nouvelles mobilisations les jours prochains.
Alexis Kolié