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Les crises de produits de consommation courante se multiplient dans la commune urbaine de N’Zérékoré au grand dam des citoyens. Après la farine, la banane plantain et l’huile de palme, c’est l’aubergine qui devient de plus en plus chère. Ce condiment, très prisé dans les sauces de la région forestière, est devenue un produit de luxe pour de nombreuses familles. Son prix a quasiment doublé en l’espace de quelques semaines, rapporte un des correspondants de Guineematin.com basé dans la préfecture.
Lucie Kolié, interrogée par notre reporter, se plaint de la hausse inattendue du prix de l’aubergine africaine.

« Actuellement, un sac est à 300 000 GNF. Par exemple, avec le détail, avant, avec 5 000 GNF, j’avais assez pour deux repas. Maintenant, il faut au moins 10 000 à 15 000 GNF pour le même volume. Nous les femmes, nous avons de sérieuses difficultés sur le marché. Les prix augmentent sur le marché. Cela m’étonne vraiment », se plaint Lucie Kolié, mère de six enfants.
D’autres vendeuses confirment cette hausse, faisant savoir que le panier qui se vendait à 25 000 GNF au début de l’année dépasse aujourd’hui 45 000 GNF.
Marie Gbohomou explique les raisons de la flambée du prix de l’aubergine africaine et les conséquences sociales qui en découlent.

« La hausse du prix du transport, surtout depuis les zones rurales. Le départ de nombreux producteurs vers des cultures plus rentables comme le piment ou le gombo. Certains de nos amis avancent aussi un début de spéculation par les grands revendeurs. Dans une ville comme N’Zérékoré, où la majorité vit au jour le jour, cette hausse affecte la qualité des repas. On fait plus de sauces claires ou à base de feuilles sauvages maintenant », a fait savoir Marie Gbohomou, une mère de famille.
Face à cette situation, plusieurs citoyens lancent un appel à l’intervention des autorités locales. C’est le cas de Seny Théa, commerçante au marché central de N’zérékoré.

« Nous demandons aux autorités communales à soutenir les maraîchers et réguler la chaîne de distribution. En attendant, l’aubergine africaine, autrefois ordinaire, est en train de devenir un produit de luxe dans les marmites de N’Zérékoré. Certaines ménagères affirment même avoir arrêté totalement l’achat d’aubergines. Parce que beaucoup de nos clients refusent aujourd’hui d’acheter ».
De N’Zérékoré, Lamah Alain pour Guineematin.com
Tél. : 626 20 80 44
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