Médias : des journalistes licenciés de Nostalgie Fm réclament leurs droits

Un groupe de journalistes licenciés de la radio Nostalgie a organisé un sit-in, ce jeudi 25 septembre 2025, devant le siège du média. Ils exigent le paiement de plusieurs mois de salaire et d’indemnités que leur employeur ne leur aurait toujours pas versés.

Licenciés depuis avril dernier, les ex-employés disent être à bout.

« Nous avons travaillé avec sérieux et surtout avec dévouement pour cette radio. Mais depuis notre licenciement en avril, notre employeur a manqué à ses obligations. Il ne nous a ni versé le salaire du mois d’avril, ni payé les indemnités de licenciement », dénonce leur porte-parole, Ansoumane Nassou Keïta, alias Zoum Keïta.

Selon lui, toutes les tentatives de règlement à l’amiable ont échoué.

« Nous avons fait de multiples relances, mais franchement, nous avons épuisé toutes les voies amiables. Et nous n’avons d’autre choix maintenant que d’agir. C’est pourquoi nous sommes là aujourd’hui pour revendiquer ce qui nous est dû. Il est temps que nos droits soient respectés et qu’on sache que personne ne nous fera plier. »

Pour ces ex-salariés, l’enjeu dépasse la simple question financière.

« Ce n’est pas seulement une question de salaire, mais une question de dignité. Nous sommes solidaires tant que nous n’obtiendrons pas satisfaction. Nous demandons aussi le soutien de nos confrères journalistes et de la population, car nous sommes victimes d’un licenciement abusif », poursuit Nassou Keïta.

Le syndicat des professionnels de la Presse de Guinée (SPPG), présent lors du sit-in, a apporté son soutien aux manifestations. Son chargé de communication, Abdoulaye Cissé s’indigne.

« Ce n’est pas du tout normal qu’on utilise des gens comme ça. On ne peut pas racheter une radio à des milliards et être incapable de payer les travailleurs. Nos confrères doivent être rétablis dans leurs droits. »

Le syndicat menace même de saisir la justice si la situation ne s’améliore pas. « Les gens ont été licenciés depuis avril, et sans préavis. Si nos confrères ne sont pas rétablis dans leurs droits, si ceux qui travaillent encore ici ne perçoivent pas leur salaire dans les jours à venir, nous allons porter plainte contre la radio Nostalgie », prévient-il.

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