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Une grande opération a été récemment lancée dans la préfecture de Lola contre la transhumance des bœufs.
Selon nos informations, plusieurs centaines de vaches ont été saisies par les autorités. Cette décision serait venue de la présidence, qui souhaite mettre fin à la transhumance des animaux.
Dans cette optique, une mission dirigée par Abdoulaye Kéïta, Chef d’État-Major de l’Armée de Terre, a rencontré les différents acteurs concernés.
Les éleveurs dont les bœufs ont été saisis ont tous été dédommagés. Parmi eux, celui qui a été le plus durement touché, Elhadj Gouro, dont plus de 200 têtes ont été saisies, a été rétabli dans ses droits.
À la fin de la rencontre, le Chef d’État-Major de l’armée de terre a tenu à préciser : « Chers éleveurs, la transhumance transfrontalière, c’est-à-dire le déplacement des troupeaux d’un pays à un autre, entraîne de graves conséquences pour nos communautés et notre pays :
- Conflits avec les agriculteurs et les populations locales. Les troupeaux en déplacement détruisent souvent les champs et les cultures, provoquant des affrontements parfois violents.
- Insécurité et instabilité. Elle met en danger la sécurité des villageois et des familles.
- Sanctions prévues par la loi. La transhumance transfrontalière est désormais interdite par le code pastoral. Tout contrevenant s’expose à des sanctions administratives et judiciaires.
- Menace sur la cohésion sociale. Quand agriculteurs et éleveurs s’opposent à cause des déplacements incontrôlés, c’est la paix et l’unité de toute la région qui sont menacées.
Sachez désormais que la transhumance est un enjeu majeur auquel le président de la République, Chef de l’État, Chef suprême des armées, le Général Mamadi Doumbouya, a décidé de s’attaquer avec détermination. Il est important que chacun comprenne qu’il s’agit là d’une volonté ferme du Chef de l’État de mettre fin aux dérives liées à ces mouvements, en identifiant et sanctionnant les auteurs et leurs éventuels complices, dans le strict respect des lois de la République.
Chers éleveurs, respectez le code pastoral, j’insiste là-dessus. Entretenez vos enclos, évitez la divagation des troupeaux. Coopérez avec les autorités locales et les services vétérinaires pour la santé et la sécurité de vos bétails. Dialoguez avec les agriculteurs pour trouver des solutions pacifiques et durables. Soyez vigilants : chacun doit rester attentif pour prévenir les conflits plutôt que de les subir.
La sécurité de notre pays repose sur une responsabilité partagée entre les forces de défense et de sécurité, les autorités administratives, mais aussi chaque citoyen. Le respect strict du code pastoral est impératif. Il n’est plus question de transhumance transfrontalière. Les enclos doivent être bien entretenus, les ressources protégées et les règles appliquées par tous, sans exception.
Mettre les bœufs dans les enclos symbolise l’importance de la stabilité et de la protection du cheptel.
Communication et synergies d’actions
Agriculteurs, éleveurs, autorités locales, régionales et militaires doivent dialoguer et coopérer. Seule une collaboration sincère et permanente permettra de prévenir les tensions et d’instaurer un climat de confiance.
J’invite les éleveurs à ne jamais utiliser leurs moyens financiers contre les intérêts du peuple. J’exhorte également les forces de défense et de sécurité à demeurer impartiales et fermes dans l’application de la loi.
Pour ce faire, je demande à la population de ne pas se rendre justice, d’éviter les affrontements et de privilégier le dialogue afin de permettre aux autorités judiciaires de poursuivre les fauteurs de troubles et de les traduire en justice.
L’objectif commun est clair : assurer la sécurité, la paix et le développement de nos communautés. Chacun doit assumer sa part de responsabilité dans le respect mutuel et la discipline collective.
En cette occasion solennelle, je tiens à exprimer ma profonde gratitude à Son Excellence, le président de la République, Chef de l’État, Chef suprême des armées, pour son engagement ferme dans la lutte contre la transhumance transfrontalière, ainsi que pour son soutien constant aux efforts de stabilité et de développement de nos régions.
De son côté, le président de la filière bétail viande de N’Zérékoré, Elhadj Kalou Cissé, s’est dit rassuré par cette mission :
« Nous remercions le Chef de l’État, le Général Mamadi Doumbouya, qui s’est penché sur ce conflit qui nous oppose aux agriculteurs. Cela fait longtemps qu’il y a des problèmes ici dans la région entre nous. Avec l’implication des nouvelles autorités, chacun connaît désormais ce qu’il doit faire.
Nous sommes également satisfaits de la décision selon laquelle chaque éleveur doit construire son parc. Nous saluons aussi la mesure interdisant à quiconque de se rendre justice.
Malgré que nous ayons été victimes, les mots du Général nous rassurent. Cela prouve aujourd’hui que la refondation est plus qu’une réalité dans notre pays »
Amara Souza Soumaoro, correspondant régional à N’zérékoré
621-94-17-77.
L’article Lola : les éleveurs rétablis dans leurs droits, des décisions fortes prises par l’envoyé du chef del’Etat est apparu en premier sur Mediaguinee.com.