La Coordination du Forum des Forces Sociales de Guinée a exprimé sa déception concernant l’inaction de la communauté internationale face aux violations des droits humains et au non-respect des engagements de la Transition. que, bien que le rapport de la Mission d’évaluation des besoins électoraux (NAM) des Nations Unies ait mis en lumière la situation actuelle du pays, les membres de cette entité sociale ont dans un communiqué parvenu ce lundi à notre rédaction, appelé à des actions concrètes devant garantir la stabilité et la démocratie.
Le Forum, tout en saluant le rapport de la Mission d’évaluation des besoins électoraux (NAM) des Nations Unies, a souligné qu’il reste insuffisant pour faire avancer la stabilité politique du pays. Dans les lignes de cette note, le Forum a rappelé que le 15 novembre 2024, les Nations Unies ont déployé une mission d’évaluation des besoins électoraux à la demande du gouvernement de la Transition. Cette mission précise les membres, visait à fournir des recommandations pour le retour à l’ordre constitutionnel en organisant des élections libres et transparentes. Selon le Forum des Forces Sociales, bien que le rapport de la NAM reflète les réalités sociopolitiques et sécuritaires actuelles de la Guinée, il manque des éléments essentiels pour garantir une transition véritablement inclusive.
Dans ledit communiqué, les Forces Sociales soulignent que, malgré la portée du rapport, il n’a pas mentionné la nécessité de respecter les engagements inscrits dans la Charte de la Transition. Cela inclut le principe selon lequel les responsables de la Transition ne doivent pas se porter candidats aux élections, ainsi que l’impératif de mettre en place un organe indépendant pour gérer les élections. Ces deux éléments sont vus par le Forum comme des facteurs clés pour assurer la stabilité institutionnelle et renforcer la crédibilité du processus électoral, tant pendant qu’après la Transition.
« Si ce rapport avait été pris en compte de manière plus active par les autorités de la Transition, notamment avant le 31 décembre 2024, il aurait pu impulser un véritable consensus national, offrant ainsi à la Guinée une chance de rétablir l’ordre constitutionnel avec une plus grande légitimité », affirment les Forces Sociales, exprimant également leur inquiétude face à l’absence de mécanismes garantissant le respect des engagements pris, notamment en ce qui concerne le dialogue inclusif entre acteurs politiques et la mise en œuvre des accords issus de ce processus.
« Nous nous demandons, au regard des violations répétées des engagements par les autorités du CNRD, quel mécanisme objectif et quelles garanties les Nations Unies peuvent proposer pour assurer le respect des accords qui découleront du dialogue national », a déclaré la Coordination.
Dans un appel à la communauté internationale, les Forces Sociales ont exhorté les Nations Unies et les acteurs nationaux à utiliser ce rapport de manière constructive, afin d’assurer que le retour à l’ordre constitutionnel se fasse dans le respect des principes démocratiques et des droits humains.
Cette entité de la société civile guinéenne, à travers cette déclaration, appelle à une action rapide et efficace pour garantir que les prochaines étapes de la Transition soient marquées par la transparence, l’inclusivité et le respect des engagements internationaux.
Sâa Robert Koundouno
L’article Les Forces Sociales de Guinée dénoncent le manque de respect des engagements de la Transition est apparu en premier sur Mediaguinee.com.