Labé: les agents des bureaux de vote exigent le paiement intégral de leurs primes

il y a 2 semaines 58
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Plusieurs agents des bureaux de vote lors du référendum constitutionnel de la commune urbaine de Labé ont pris d’assaut le mercredi 24 septembre 2025 les locaux de la préfecture. Ils étaient venus réclamer le paiement intégral de leurs primes auprès de la direction préfectorale des élections.

« C’est le mardi vers 21 heures (Mardi) que mon président de bureau de vote m’a informé de la disponibilité de nos primes. Il m’a envoyé un message disant que les présidents des bureaux de vote doivent recevoir 300 000 francs guinéens, les vices présidents et les secrétaires chacun 250 000, les deux accesseurs chacun 200 000 de nos francs. C’est ainsi qu’un de mes amis de Garambé m’a informé qu’eux ils ont reçu 500 000 francs guinéens pour les présidents, 400 000 pour les vices présidents et secrétaires chacun et les deux accesseurs chacun a été payé à 300 000 francs guinéens. Immédiatement j’ai contacté un ami qui est à Doghol et un autre à Daka. Ils m’ont dit qu’il se rendent à la préfecture comme ça. Quand nous sommes arrivés ici, on a trouvé qu’ils ont coupé notre argent », explique Abdoul Ghadirou Diallo, membre de bureau de vote.

Poursuivant, notre interlocuteur ajoute : « Quand on fait un peu de bruits, ils nous ont demandés de se calmer et qu’ils vont nous donner le reste de notre argent. A la formation, ils nous ont donné 170 000 francs pourtant c’était 200 000. Mais voyant qu’on va faire de bruits, ils nous ont dit qu’ils vont nous rendre les 30 000 du reste des primes de la formation et ce qu’ils nous ont coupé lors de l’élection, dont le total fait 850 000 pour tous les membres du bureau de vote. Pour l’heure, ils ont commencé à rembourser », précise Abdoul Ghadirou Diallo.

Au bout du téléphone, le directeur préfectoral des élections se défend en arguant que « ce sont des irrégularités mais qu’ils sont en train de les corriger.

« Ce sont des irrégularités, nous sommes en train de les corriger. Tout est sous contrôle désormais », s’est défendu Saïkou Yaya Barry.

BTD, depuis Labé

Lire l'article en entier