Kankan : le journaliste-caméraman Aboubacar Sidiki Touré regagne sa dernière demeure

C’est dans une grande émotion que parents, confrères, amis et membres de l’association Nourdin Islam, conduite par son président Elhadj Cheick Souleymane Sidibé, ont accompagné ce lundi 15 septembre à sa dernière demeure le journaliste-caméraman Aboubacar Sidiki Touré, du groupe Nourdin Média. Il est décédé dimanche, des suites d’une maladie, à Kankan.

La levée du corps a eu lieu au domicile familial du quartier Farako 2, suivie de la prière funèbre à la grande mosquée Elhadj Mamoudou. L’inhumation s’est ensuite déroulée au cimetière de KöKoudouni.

Aboubacar Sidiki Touré était reconnu pour sa discrétion, son professionnalisme derrière la caméra et sa passion pour l’image. Il a couvert de nombreux événements aux côtés d’Elhadj Cheick Souleymane Sidibé, à travers le monde, pour le compte du groupe Nourdin Média. Sa disparition laisse un vide notable dans le paysage médiatique local.

Plusieurs confrères, visiblement émus, ont rendu hommage à un homme décrit comme « dévoué, respectueux et travailleur ».

Ibrahima Souaré, qui a collaboré avec le défunt pendant plusieurs années, confie : « C’est un choc. Sidiki était un pilier dans notre équipe. Il avait une passion immense pour son travail. Toujours disponible, toujours respectueux, il va énormément nous manquer. »

Même émotion chez Fassou Camara, rédacteur du groupe Nourdin FM, qui retient de l’homme un engagement fidèle :

« C’est une perte pour toute la presse. Il accomplissait son travail avec dignité et courage, au service d’un seul média et avec un grand humanisme. »

Au nom du groupe Nourdin Média, Amara Sanfina Sangaré, directeur général, a salué la mémoire d’Aboubacar Sidiki :

« Je retiens de lui un homme social et très engagé. Il était le pilier de la maison, toujours aux côtés de l’érudit lors de toutes les sorties. Abou s’est battu pour le rayonnement de Nourdin Média et de l’association Nourdin Islam. C’est une perte cruelle ; même si quelqu’un peut le remplacer, il faudra du temps. »

Reposé désormais au cimetière de KöKoudouni, Aboubacar Sidiki Touré laisse derrière lui deux veuves, trois jeunes enfants, une famille éplorée, des confrères endeuillés et une communauté reconnaissante.

Karifa Doumbouya, correspondant à Kankan

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