Humanitaire : la première VP du CNT annonce l’organisation d’un dîner Gala pour venir en aide aux victimes de VBG

il y a 4 heures 30
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Les violences faites aux femmes sont dévastatrices et peuvent entraîner des problèmes de santé physique et mentale, des traumatismes, l’isolement social et des difficultés économiques chez les victimes et leur environnement.

Dans le but d’accompagner les victimes de toutes les formes de violences basées sur le genre, mais également de sensibiliser les communautés sur ces méfaits, la première vice-présidente du Conseil National de la Transition, Mme Maimouna Yombouno Bangoura, a annoncé l’organisation d’un dîner Gala de Solidarité Féminine de mobilisation de fonds, le 17 mai prochain, au chapiteau By Issa à Conakry, à partir de 20 heures GMT.

C’était à la faveur d’un point de presse ce vendredi 09 mai, dans la salle des actes du palais du peuple. Au cour de cette rencontre avec la presse, elle et son équipe ont annoncé les couleurs de l’événement, partagé leur motivation et expliqué le sens de leur engagement contre les dérives dont les femmes sont victimes.

D’entrée, Mme Finguy Camara, présidente du comité d’organisation et conseillère nationale au CNT, a rappelé les statistiques alarmantes des violences subies par les femmes.

« Aujourd’hui, les violences à l’encontre des femmes constituent l’une des violations les plus répandues des droits de l’Homme. On sait qu’à l’échelle mondiale, chaque année, 736 millions de femmes et de filles sont victimes de violences. Cela signifie qu’une femme sur trois est victime de violences, qu’elles soient conjugales, sexuelles, intimes ou domestiques », a-t-elle déploré.

Elle précise que c’est ce constat, qui fait froid dans le dos, qui a conduit la première vice-présidente de l’organe législatif à entamer ce combat. C’est pourquoi elle a jugé utile de mettre en place un centre d’écoute dans la région de N’Zérékoré.

Ce centre, qui a été mis en place grâce à ses propres fonds, répond à une problématique quotidienne : celle des violences subies en silence par de nombreuses femmes.

« C’est pourquoi, nous avons jugé utile d’organiser, en plus d’autres activités de sensibilisation, ce Dîner Gala, qui nous permettra de collecter des fonds pour équiper, moderniser et même digitaliser le matériel du centre. Il faut penser à une base de données, à des outils permettant de recenser les victimes, et à unir nos efforts pour mener ce combat », dit-elle.

Ce centre sera un cadre idéal où les femmes auront l’opportunité d’exprimer leurs préoccupations respectives, y compris leur intimité, a-t-elle ajouté.

La première vice-présidente du CNT a pour sa part, réitéré son engagement contre les violences faites aux femmes, en dépit de ses occupations.

« Je ne vais pas me contenter de ce confort et rester sans agir. Ce Dîner Gala, ce n’est pas aujourd’hui que je l’organise : la première édition a eu lieu en 2014, à travers ma fondation. À l’époque, il s’agissait déjà de récolter des fonds. Mais comme vous le savez, obtenir des financements internationaux n’est pas facile. Nous avons donc décidé de préfinancer nous-mêmes, et cela nous a coûté cher (…). Je vous assure que nous avons mis les moyens nécessaires pour en arriver là », a-t-elle signalé.

Selon elle, ce centre a bénéficié du soutien du président du Conseil National de la Transition (CNT), des conseillers nationaux et de l’amicale des femmes de l’administration parlementaire.

Par ailleurs, elle a annoncé que le dîner Gala sera animé par l’artiste international Sékouba Bambino Diabaté et l’orchestre de la gendarmerie nationale, les Amazones de Guinée, le 17 mai prochain.

Alhassane Fofana

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