Guinée: le projet de Code électoral adopté par le CNT à 2h du matin

L’exercice a consisté à examiner article après article, avec à la clé des débats et des questions-réponses. Cette adoption représente un enjeu crucial pour l’avenir démocratique du pays.

La vice-présidente de la Commission Loi, l’honorable Fingui Camara, prenant la parole lors de cette plénière, est revenue sur la place que va occuper ce Code électoral. Selon cette dernière, ce projet de Code « devient le socle qui régira l’ensemble de nos scrutins présidentiels, législatifs, sénatoriaux, communaux, régionaux et référendaires ».

Plus précisément, a-t-elle dit, c’est à travers cette loi que « s’exprimera désormais la souveraineté du peuple dans toutes ses dimensions ». Rappelant l’importance des éléments que contient ce projet, l’honorable Fingui est revenue sur des innovations majeures.

« Ses innovations, notamment l’introduction de la biométrie, la sécurisation de la carte d’électeur, l’encadrement des campagnes et la neutralité des acteurs. Sa finalité démocratique, à savoir garantir la transparence, l’équité et la sincérité du vote, afin que chaque suffrage reflète fidèlement la volonté des Guinéens. (…). Il offre un cadre clair, cohérent, conforme aux attentes citoyennes et aux standards internationaux », a-t-elle dit avec insistance.

De son côté, l’honorable Jean Paul Kotembendouno, en sa qualité de rapporteur de la Commission de fond, est revenu sur la constitution de ce projet de Code électoral. Il dira, dans ce sens, qu’il est composé de deux livres : « Le premier est consacré au processus électoral alors que le second est dédié à l’Organe Technique Indépendant de Gestion des Élections (OTIGE) », a-t-il fait savoir.