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À travers une déclaration rendue public ce samedi 27 septembre 2025, les faîtières de la société civile membre de la Synergie se sont exprimées sur la promulgation de la nouvelle Constitution par le Général Mamadi Doumbouya, intervenue cette semaine. Elles ont d’abord indiqué prendre acte de cette décision qu’elles considèrent comme « un acte solennel qui marque une étape historique et décisive dans le processus de refondation et de rectification institutionnelle engagé dans notre pays ».
Pour les organisations de la société civile réunies au sein de cette Synergie, il ne faut pas se tromper : la promulgation de la nouvelle Constitution marque « un tournant majeur qui scelle l’unité nationale, renforce l’État de droit et consolide la démocratie ».
« Ce moment n’est pas seulement juridique, il est profondément symbolique, il est l’expression de la souveraineté populaire telle qu’affirment les principes démocratiques : la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. De l’élaboration participative du texte jusqu’à son adoption par le vote citoyen et sa promulgation par le Chef de l’État, c’est toute la Nation qui a pris part à une œuvre collective. La maturité et l’engagement du peuple guinéen donnent à ce processus une légitimité qui honore notre démocratie et enracine davantage la République dans les principes de transparence, d’inclusion et de responsabilité », mentionnent les OSC.
Cependant, la société civile insiste sur le fait que « la mise en œuvre effective de la nouvelle Constitution exige bien plus ». « L’urgence est désormais à l’organisation rapide et transparente des élections nationales et locales, afin de doter le pays d’institutions élues, stables et représentatives. Elle appelle également à la mise en place progressive des nouvelles institutions prévues par le texte et qui constituent les piliers d’un État équilibré et garant des libertés », note la synergie.
Par ailleurs, la Synergie des OSC a souligné que la force d’une Constitution ne réside pas seulement dans son écriture et sa promulgation, mais surtout dans le respect scrupuleux de ses dispositions, aussi bien par les gouvernants que par les gouvernés. C’est pourquoi elle recommande le respect scrupuleux de ses dispositions.
MohamedNana BANGOURA