Dubréka : Doyama souffre d’un grand déficit d’infrastructures de base

il y a 2 heures 14
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Doyama est une zone localisée dans le district de Kobian, à environ 1 km du camp Poudrière (École militaire d’armement et de munitions), soit à une quinzaine de kilomètres de la commune urbaine de Dubréka.

Dans cette zone stratégique, les résidents s’adonnent principalement à l’agriculture et à l’élevage. Actuellement, cette localité souffre d’un déficit flagrant en matière d’infrastructures essentielles, telles que les services sociaux de base : l’approvisionnement en eau potable, le centre de santé, les routes, le marché, le centre de loisirs, l’école publique, à l’exception d’une unique école privée, située à Konsoma. En plus, elle n’est pas correctement desservie par le réseau téléphonique.

Ibrahima Camara, le chef du secteur Doyama, souligne que cette zone est pourtant d’une importance stratégique, pour être aussi pauvre en infrastructures. En premier lieu, on peut citer, sa proximité avec le camp militaire. Egalement, la localité ne cesse de s’accroître, du point de vue population. Les hameaux de Koyin et Goléah se développent petit à petit ; des usines et des fermes s’installent progressivement.

A cela s’ajoute le fait que Doyama est le passage obligé pour joindre la sous-préfecture de Falessadé qui reste un important grenier et centre d’élevage pour la préfecture de Dubréka.

Cependant, malgré tous ces atouts, les habitants de la zone souffrent grandement du manque d’infrastructures essentielles.

« Nous exhortons l’État à prendre en considération les appels désespérés de notre communauté, lancent Kadiatou Camara et Maimouna Camara, des habitantes rencontrées sur les lieux. Elles ajoutent : « à Doyama, nous manquons d’infrastructures essentielles. Pour faire nos courses au marché, nous devons parcourir des kilomètres pour nous procurer des produits alimentaires, ce qui impacte considérablement nos dépenses de tous les jours. »

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