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Sur les trois cadres de la direction générale des impôts envoyés en prison en janvier dernier pour une affaire de plus de 1 000 milliards, c’est le seul qui est toujours à la maison centrale. Il s’agit de Mamadou Dian Diallo.
Pourtant ce directeur de la législation, des contentieux et des relations internationales des impôts avait bénéficié d’une mise en liberté contre une caution de 300 millions de francs guinéens devant la chambre de contrôle de l’instruction le 17 avril dernier.
Rien de surprenant. Le maintien de ce directeur en prison résulte du pourvoi en cassation exercé par le parquet spécial. Aly Touré et son équipe s’opposent ainsi à la mise en liberté de M. Diallo assortie d’une garantie de cautionnement et de son placement sous contrôle judiciaire.
Le directeur du contrôle fiscal a été confronté au même problème. Il avait bénéficié d’un non-lieu devant la chambre de l’instruction et devant la chambre de contrôle de l’instruction. Mais ce n’est qu’à la Cour suprême qu’il a recouvré sa liberté le 16 avril dernier.
Avant ce dernier, c’est l’ex directeur général des impôts, Mory Camara qui a regagné son domicile sans grand bruit. Nous avons appris que ce dernier a été mis en liberté contre le paiement d’une caution aussi.
Excepté Mamoudou Bérété, le directeur du contrôle fiscal, les deux autres sont inculpés pour corruption, enrichissement illicite, détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux, concussion et complicité portant sur plus de 1000 milliards GNF.
Sekou Diateya