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« Si vous ajoutez une télévision à votre site, nous vous considérons comme une Web TV », a averti Boubacar Yacine Diallo.
À l’approche du référendum constitutionnel, la Haute Autorité de la Communication (HAC) multiplie les mises au point à l’endroit des médias. Ce mercredi, son président, Boubacar Yacine Diallo, s’est penché sur la question sensible de la presse en ligne, un secteur en pleine expansion, mais encore marqué par des zones d’ombre réglementaires.
Selon lui, les sites d’information légalement constitués conservent le droit de recueillir du son et des images pour les diffuser. Toutefois, il établit une distinction claire entre un site Web et une Web TV. « Si vous ajoutez une télévision à votre site, nous vous considérons comme une Web TV. Si vous donnez la même dénomination de votre site web à votre télé web en n’ajoutant que : « TV », c’est une infraction. Cela est considéré par la HAC comme une page personnelle. Dans ce cas, vous n’avez pas accès à la couverture des événements publics et des activités officielles », a-t-il averti.
Le président de la HAC a également mis en garde contre les dérives en ligne : « Si vous commettez des erreurs, c’est sur votre Web TV que nous HAC, considérons comme page, dans ce cas, c’est la loi sur la cybersécurité qui s’applique. Nous ne pourrons pas vous protéger, car la loi ne vous protège pas », a-t-il prévenu, appelant les acteurs, à plus de vigilance.
Par ailleurs, l’institution a annoncé la publication prochaine de deux décisions visant à encadrer la couverture médiatique, tant dans les médias publics que privés, tout au long de la campagne. Objectif affiché : assurer un processus équitable et apaisé, en proscrivant la diffusion de propos « susceptibles de porter atteinte aux institutions ou à la paix et la quiétude ».