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Dans le cadre de la campagne nationale de vulgarisation du projet de la nouvelle Constitution, une importante délégation gouvernementale s’est rendue lundi, 21 juillet 2025 dans les préfectures de Dubréka, Coyah et Forécariah. Cette mission, composée notamment du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Oumar Diouhé Bah, du ministre du Budget, M. Facinet Sylla, de la ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique, Mme Rose Pola Pricemou, du ministre de l’Économie et des Finances, M. Mourana Soumah, ainsi que de la ministre de la Pêche et de l’Économie maritime, madame Fatima Camara, avait pour objectif d’expliquer le contenu du projet de Nouvelle Constitution et de distribuer les documents officiels pour une large consultation populaire, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Prenant la parole devant une foule attentive, Dr Oumar Diouhé Bah, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, est revenu en détail sur les fondements de ce projet de Constitution, tout en s’exprimant en langue nationale poular. Il a commencé par justifier ce choix linguistique.
« Permettez que je m’exprime en poular. Cela reflète l’esprit même de la nouvelle Constitution, car désormais, dans les bureaux et à l’Assemblée nationale, il sera possible de s’exprimer dans nos langues nationales. Un député ne sera plus obligé de parler uniquement en français », a-t-il indiqué.
Dans la même dynamique, le ministre a exprimé sa reconnaissance pour la mobilisation des populations venues les écouter, tout en soulignant l’inclusivité du projet.
« Nous vous remercions sincèrement pour votre présence massive ce matin. Vous savez, dans notre pays, les plaintes sont nombreuses. Mais Dieu merci, aujourd’hui, nous travaillons à garantir que chacun ait une voix et puisse bénéficier équitablement des ressources économiques. Cette Constitution n’a pas été conçue pour le président Mamadi Doumbouya, ni pour le Premier ministre Amadou Oury Bah, ni pour les ministres. Elle est destinée à toute la population guinéenne, sans exception… Cette Constitution est le fruit d’un long processus participatif, impliquant toutes les couches socioprofessionnelles du pays. Elle n’a pas été rédigée par cinq personnes enfermées dans un bureau », a-t-il précisé, tout en insistant sur l’importance de connaître et de comprendre le contenu du texte.
Dans ce sens, Dr Diouhé Bah a souligné que l’objectif de cette tournée est de permettre une appropriation collective du texte fondamental. C’est pourquoi, selon lui, tous les relais communautaires (gouverneurs, préfets, présidents de délégations spéciales, imams, leaders d’opinion, jeunes, femmes, associations diverses) doivent s’impliquer dans la vulgarisation de son contenu.
« Même les chefs de famille doivent en discuter dans leurs foyers. Dans les mosquées, les imams doivent comprendre le texte pour pouvoir en parler. Il en est de même dans les champs, les marchés, les places publiques. Bref, chacun doit être éclairé », a-t-il fait savoir.
Abordant la question de la limitation des mandats, le ministre a dit que cette constitution n’est pas faite pour servir des intérêts personnels.
« Il est clairement indiqué que celui qui dirige le pays ne peut faire que deux mandats. Autrement dit, un mandat de sept ans renouvelable une seule fois. C’est une manière de montrer que cette Constitution n’est pas faite pour servir des intérêts personnels, mais ceux de toute la Guinée », a-t-il déclaré.
Insistant ensuite sur les secteurs sociaux clés, il a mis un accent particulier sur l’éducation et la santé, piliers du développement.
« L’éducation des enfants est une priorité absolue. Chaque enfant âgé de 5 jusqu’à 17 ans doit obligatoirement aller à l’école. L’État a l’obligation de les inscrire et de leur fournir un enseignement gratuit. C’est un acquis fondamental. Ensuite, vient la santé. Étant moi-même ministre de la Santé, je vous affirme que cette nouvelle Constitution reconnaît l’accès aux soins comme un droit fondamental pour tous. À travers la couverture sanitaire universelle, chaque citoyen aura droit aux soins, et des hôpitaux seront construits partout en Guinée », a dit le ministre Dr Oumar Diouhé Bah.
Il a également évoqué la prise en charge des personnes à mobilité réduite, notamment dans les domaines de l’éducation et de la santé, soulignant que cette Constitution vise l’inclusion et l’égalité des chances pour tous. Dr Oumar Diouhé Bah a également lancé un appel fort à l’ensemble des cadres, notamment du ministère de la Santé, pour qu’ils s’approprient et transmettent le contenu du texte.
« À partir d’aujourd’hui, considérez le projet de Constitution comme votre téléphone. Chaque jour, vous devez chercher à en comprendre le contenu. Tous les cadres, en particulier ceux du secteur de la santé, liront et expliqueront le texte aux patients et à leurs familles dans les hôpitaux », a-t-il annoncé.
Ses propos ont été chaleureusement accueillis par les populations, qui ont manifesté leur adhésion par des applaudissements nourris.
Amadou Baïlo Batouala Diallo envoyé spécial de Guineematin.com
Tel : (00224)628 51 67 96
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