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C’est l’histoire d’une relation passionnée devenue toxique. Entre Ousmane Gaoual et Cellou Dalein Diallo, il y a eu des hauts et de bas. Mais jamais la situation n’a été aussi délétère que depuis que le premier, devenu ministre avec l’avènement des militaires au pouvoir (donc doté de moyens considérables) a nourri l’ambition de succéder à l’éternel président de l’UFDG, l’ancien Premier ministre de Lansana Conté.
Le divorce était inévitable. Ce n’est plus seulement un différend personnel ; c’est devenu un combat de leadership qui gangrène le parti et compromet sérieusement ses ambitions de conquête du pouvoir. Les objectifs se diluent, la volonté de régénération s’effrite. Le processus de redynamisation se mue en une purge des voix dissonantes.
On pense que les contestataires ont tous les traits d’une opération sponsorisée par Ousmane Gaoual, qui entretient les doutes en apportant son soutien à ces actions, perçues comme une forme de défiance envers Cellou.
On accuse ce dernier d’être plus préoccupé par la neutralisation de ses opposants internes que par l’élaboration de stratégies porteuses pour l’avenir du parti. Toute forme d’opposition est réprimée avec émotion sans la moindre subtilité et ni commisération. Pourvu que cela serve d’exemple à ceux qui oseraient suivre le même chemin.
Pourtant, le club des contestataires s’étoffe. Le camp de Gaoual se renforce, sans pour autant élargir sa base de soutien. Les exclus par Cellou refusent néanmoins de prêter allégeance à Ousmane Gaoual, dont ils résument l’ambition à une entreprise de démolition du parti.
Dans ce contexte, une thérapie de choc s’impose pour sauver l’UFDG. Elle passe par la mise à l’écart de Cellou et de Gaoual. Après avoir tourné le problème dans tous les sens : c’est la seule issue possible. Mais cette solution a peu de chances d’être acceptée par l’un ou l’autre camp.
On est donc tenté de dire que c’est entre eux !
Mognouma