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Malgré l’unification apparente des deux factions rivales menées par Aboubacar Soumah et Kadiatou Bah, le malaise persiste au sein du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG). Face à cette situation, le deuxième secrétaire administratif de la fédération, Mohamed Camara, est monté au créneau pour dénoncer une gestion qu’il juge opaque et appelle à une restructuration profonde afin d’éviter l’effondrement de l’institution.
Selon Mohamed Camara, la fusion des deux bureaux n’a été que de façade. Dans une communication empreinte de gravité, il déplore l’absence de mécanismes concrets pour intégrer les élus des deux bords.
« Depuis l’unification, rien ne va. Aucun mécanisme n’a été exploité pour mettre les élus ensemble dans la composition du bureau afin que chacun se sente à sa place », regrette-t-il.
Pour ce membre du bureau exécutif national, le constat est amer : l’unité affichée cache des dysfonctionnements majeurs et une gestion centralisée qui étouffe le progrès de la structure.
Le ton monte lorsqu’il évoque le climat interne, marqué par des manœuvres de division. M. Camara fustige l’attitude de certains responsables qui, selon lui, utilisent la manipulation pour conserver leurs privilèges : « Nous sommes confrontés à des champions du mensonge, qui divisent les jeunes avec de fausses promesses irréalisables, juste pour sauvegarder leur poste au détriment de notre avenir », a-t-il fustigé.
Pour sortir de l’impasse, Mohamed Camara propose un plan de réforme immédiat en trois points clés : Répartition transparente des tâches : Réunir les membres des deux anciens bureaux exécutifs pour définir clairement les missions de chacun;
Clarification des pouvoirs : Distinguer strictement les rôles et les limites des prérogatives entre le président et la secrétaire générale; Transparence numérique : Partager les accès aux outils de communication (e-mails et mots de passe) avec les administrateurs pour garantir l’intégrité de l’information reçue par le syndicat.
Déterminé à porter ce changement, Mohamed Camara prévient que les intimidations ne freineront pas son élan. Il exhorte ses camarades à se recentrer sur l’essentiel : la défense des intérêts des enseignants.
« Notre seule vocation est la défense des intérêts des travailleurs. Réveillez-vous, sortez de la démagogie et pensez à votre avenir et à celui de vos enfants », a-t-il conclu avec fermeté, affirmant que seule la mort l’empêchera de réclamer cette transparence qu’il juge nécessaire.
Mosaiqueguinee.com
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il y a 3 heures
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