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À quelques jours du référendum constitutionnel prévu le dimanche 21 septembre 2025, le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, a appelé ses partisans à boycotter le scrutin. Dans une déclaration faite lundi 15 septembre, l’ancien Premier ministre a rejeté le projet de nouvelle Constitution, invitant ses militants à « ne pas se rendre aux urnes ».
En réponse, le Premier ministre de la transition, Amadou Oury Bah, est intervenu dès le lendemain, mercredi 17 septembre, sur la chaîne France 24. Il a exhorté les opposants à « se remettre en question » et à privilégier « la raison, la responsabilité et la retenue » lorsque l’intérêt national est en jeu.
« La notion d’opposition est toute relative. Dans le contexte actuel, chacun doit accepter de se redéfinir et se plier au verdict des urnes », a déclaré Bah Oury, estimant que le référendum représente une opportunité de « redéfinir les bases de l’État guinéen ».
S’il a reconnu le droit de l’opposition à exprimer son désaccord, le Premier ministre a toutefois mis en cause le sens de responsabilité de certains leaders. « Lorsqu’on a parlé et agi au nom du peuple de Guinée, on doit faire preuve de retenue », a-t-il insisté.
Confiant quant à la mobilisation attendue lors du scrutin, Bah Oury a souligné qu’une forte participation viendrait renforcer la légitimité du projet et donner un poids particulier au « OUI ». Aux sceptiques, il a lancé un message : « Ne vous avouez pas vaincus avant même le vote. »