LFR 2025 : le CNT tire la sonnette d’alarme sur la transparence budgétaire

il y a 3 heures 20
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Les conseillers nationaux de la Transition ont adopté, ce samedi 8 novembre, le volet recettes du Projet de Loi de Finances Rectificative (PLFR) 2025 au Palais du Peuple.

Présenté par le rapporteur général, N’Gouamou Fabara Koné, le document met en évidence les principaux réajustements opérés à mi-parcours dans l’exécution du budget national ainsi que les nouvelles perspectives économiques du pays.

Selon le rapport, la croissance économique est désormais projetée à 7,2 %, contre 7 % dans la loi initiale. La pression fiscale atteindrait 15,6 % du PIB, en hausse par rapport aux 12 % initialement prévus. Le PIB nominal est révisé à 255 204 milliards GNF, pour un déficit budgétaire estimé à 4 % du PIB, contre 3,13 % dans la Loi de Finances Initiale (LFI).

La stabilité du cadre macroéconomique repose sur plusieurs leviers : la poursuite des projets structurants du Programme Simandou 2040, la réalisation d’infrastructures énergétiques et routières, ainsi que le rebasage des comptes nationaux conformément au Système de Comptabilité Nationale 2008 (SCN 2008).

Des recettes publiques en forte progression

Les recettes budgétaires sont désormais évaluées à 43 063,46 milliards GNF, contre 35 176,15 milliards GNF dans la loi initiale, soit une hausse de 22,4 %. Cette amélioration s’explique notamment par :

  • une augmentation des impôts sur les revenus, bénéfices et gains en capital (+19,29 %) ;
  • une progression des impôts sur les biens et services (+20,13 %) ;
  • et une hausse marquée des recettes issues du commerce extérieur (+65,46 %).

Les dons budgétaires connaissent également une légère progression de 78 milliards GNF, principalement grâce au Contrat de désendettement et de développement (C2D) signé avec la France.

 

Lire l'article en entier