Quelles orientations pour une souveraineté économique, un décollage minier et industriel au Ministre Directeur de Cabinet, Monsieur Djiba Diakité, Président du comité stratégique du projet Simandou ? (Abdoulaye Soumah)

il y a 3 heures 25
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Peut-être avec cette unique opportunité de la Modélisation Africaine-MMA et les problématiques des Actifs stratégiques, miniers, industriels et sectoriels.

L’économie minière Africaine devrait être appréhendée dans toutes ses dimensions et sphères de gouvernances stratégiques et techniques par tous les différents pays miniers, qui disposent ces atouts naturels indescriptibles aux yeux de ceux qui en ont fait une partie intégrante de leurs cultures et civilisations intergénérationnelles. Car ces ressources minières et autres constituent de grands avantages incontestables et incontournables pour se faire une place de lune ou de soleil à côté du prince et pourquoi pas ne se hisser au rang des pays industrialisés ou développés du monde , comme l’ont fait les autres où les conditions de vie deviennent sans soucis et un privilège pour la nouvelle génération Africaine aujourd’hui, qui préfère contourner et traverser toutes les vagues de la méditerranée sans la moindre préoccupation de ces conséquences inattendues, pourvue qu’elle se retrouve de l’autre côté même sous forme de décombre ou de la proie pour la population aquatique.
Ces ressources naturelles ont été les seules sources d’amélioration des conditions socio-économiques de tous les continents, qui auraient passé à travers l’accumulation des actifs immatériels, savoir-faire et compétences techniques, matériels, équipements et physiques et moyens économiques ou financiers des secteurs stratégiques en particulier les ressources naturelles, mais aussi de leurs diverses applications industrielles, techniques et technologiques. Sans la moindre justification et démonstration, ces mêmes ressources naturelles sont et seront encore les principales préoccupations de toute l’humanité sur terre suivant cette équation divine [Nature-Homme-Nature].Comme pour justifier les arguments selon lesquels tous ceux dont l’homme se sert et utilise viennent et sont produits de la nature et après usage de ces objets physiques et autres la nature s’en occupe(ra) également y compris l’homme lui-même après son passage auprès de l’autre côté ‘’Rip’’.

Il n’ya de vraies et de merveilleuses sciences que celles naturelles qui sont les résultats directs des autres sciences techniques appliquées et sociales. D’où ceux qui dominent les sciences naturelles, dominent les autres peuples et territoires, sans le moindre débat intellectuel. Juste une parenthèse pour justifier que les revenus miniers et industriels ne s’obtiennent pas par des quantités de ressources extraites ou exportées et traitées dans les unités de raffinerie situées sur son propre territoire ou à l’extérieur, mais plutôt à travers des modèles miniers incluant des actifs immatériels, physiques ou matériels et économiques ou financiers détenus par les propriétaires directs, indirects, publics, privés, nationaux et étrangers.

C’est là, la plus grande perte structurelle des revenus miniers et industriels pour nombreux pays africains, et naturellement une force exceptionnelle des autres communautés plus avancées dans les applications de ces actifs miniers à travers les outils techniques et instruments technologiques sollicités, pour des fins d’accumulation massive des revenus extractifs, de la consolidation des sources d’innovation et des autres leviers de créativité pour la défense et sécurité économique de leur peuple et de toutes les autres générations qui vont les suivre ; comme dire après nous, il y aurait toujours l’économie et les relations diplomatiques et bi et multilatérales.
Très malheureusement, ces actifs miniers et industriels, les instruments techniques et stratégiques internes et externes dont les pays Africains, plus particulièrement la Guinée, devrait songer pour changer son statut d’observateur des évènements miniers et économiques à celui d’acteur et maitre ne sont pas clairement définis par les différentes dispositions réglementaires, juridiques et techniques. Et même si certains, sembles être bien définis dans ce sens selon certains défenseurs des hypothèses du non manquement des failles de la législation minière Guinéenne, ils ne sont pas véritablement bien utilisés aux bons endroits pour obtenir des résultats très concluants et concordants aux réalités du secteur et du moment. D’où un appel à une énorme perte de ressources fiscales. Un autre cas d’école et constat des réalités socio-économiques de la Guinée, malgré toutes ces énormes réformes engagées et consenties par les différentes autorités successives en la matière.

D’ailleurs, nos sincères remerciements à tous ceux de près ou de loin ont fourni les efforts inestimables pour la concrétisation et obtentions de ces premiers résultats et nos vives félicitations aux nouvelles autorités pour les réformes structurelles engagées et les ambitions minières annoncées dans les perspectives de transformation de l’économie Guinéenne dans sa globalité et plus particulièrement celle minière avec les axes et piliers du programme Simandou 2040.
Aujourd’hui, pour être plus bref, nous attirons l’attention de la nouvelle génération Africaine et de toutes les autres parties prenantes que l’un des seuls outils stratégiques et exceptionnels dont la Guinée en particulier pourrait s’en servir pour amasser et accumuler les revenus supplémentaires, afin de faire face à son décollage économique et de réussir son double boom économique, est son principal outil fiscal et surtout son secteur minier appliqué au plus grand projet de l’Afrique ‘’MONT SIMANDOU’’.

Pourquoi, grâce à la présence de nombreux partenaires miniers, de la valeur significative des transactions internes ou externes, réelles-financières et monétaires. Mais également, de la dynamique du comportement des autres acteurs du marché à travers les effets d’entrainement, sans oublier les autres facteurs de solidité financière de certaines surfaces financières disponibles pour cet accompagnement contractuel et les actions gouvernementales locales à travers des politiques minières optimales.

La Guinée fait face, alors à l’une de sa plus belle opportunité minière-industrielle-économique-fiscale et autres axes de son méga projet du mont Simandou. Normalement, trois grands défis majeurs doivent être les priorités essentielles de toutes les autorités engagées dans ce projet, entres autres (1)-Les questions de Revenus miniers et les perspectives de création d’une nouvelle classe moyenne pour la Guinée ;(2)-Les sources potentielles de l’innovation sectorielle et leur implémentation dans d’autres projets similaires pour l’intérêt des générations futures et (3)-Les schémas de consolidation des leviers de la créativité du secteur ou autres connexes.

Ces défis mentionnés ci-haut peuvent être réalisés, grâce aux retombées économiques du projet Simandou durant les quarante (40) prochaines années à travers ces multiples négociations de ces nombreux contrats entre autres :-Des relations conventionnelles sur toutes les opérations géologiques et de la valorisation des indices et ressources minières ;-Des opérations minières principales et les analyses synthétiques spéciales ;-Des infrastructures et activités portuaires et ferroviaires ;-De l’expertise sur les infrastructures minières et les autres unités de traitement interne et externe des ressources ici ou ailleurs, et-Des autres opérations d’ingénierie de recherche, développement & innovations minières et techniques. Sans oublier, les autres avantages directs et indirects pour le pays à l’échelle externe, qui est de la conquête et maitrise du non-dit des acteurs financiers internationaux et de leurs nouvelles cultures d’appréhension des pays à risque modéré, qui dépendent totalement des revenus extractifs en permanente fluctuation du marché, donnant les possibilités et conditions spéciales d’émissions des obligations internationales sous le respect de certains principes macroéconomiques et de stabilité interne du pays.

La Guinée peut maintenant rattraper son retard économique et son développement social, à travers les modèles miniers et les outils fiscaux décrits ou proposés pour les directives et objectifs d’une accumulation massive des revenus de ce projet spécial et de leur allocation sectorielle et sociale en se basant tout simplement sur les instruments d’une bonne politique économique prospère, optimale et dynamique.

Dans la nouvelle architecture économique et des perspectives de conception et de construction des politiques publiques modernes dans les pays en développement et plus particulièrement la Guinée devant disposer de futures ressources fiscales exceptionnelles et supplémentaires de son projet Simandou et qui seront indispensables pour son décollage économique, de la survie de son peuple et les autres générations, les autorités actuelles et futures doivent répondre à la première question essentielle permettant de suivre le fil conducteur des objectifs permanents et stratégiques de ce projet et durant toute sa durée de vie : Comment engranger massivement les revenus pour faire face aux financements du programme Simandou 2040 ?
Dans cette tribune spéciale, nous tenterons de répondre à la première question et les autres problématiques qui l’encadrent. A l’entame, nous voulons dire à la nouvelle génération que « les préoccupations essentielles d’une économie solide et prospère devraient essentiellement être liées aux questions de Revenus dynamiques et sectoriels, des sources fondamentales de l’innovation et les leviers indispensables pour la créativité diverse ». Comme pour dire que la Guinée est pauvre, par ce que ces trois (3) leviers indescriptibles et décrits ci-haut nous ont manqué durant toutes ces années et comme la plupart de nombreux pays Africains riches en ressources minières et autres.

Ainsi, nous préconisons quatre (4) réponses principales de la fiscalisation de tous les revenus du Projet Simandou : (1) -La mise en place d’une commission spéciale chargée de la fonction d’inventaire et de la cartographie de tous les modèles miniers incluant les actifs techniques-industriels-technologiques-nationaux-internationaux-publics-privés-physiques-immatériels-économiques et financiers et suivant les autres axes internes et externes. Puis, une valorisation économique et financière suivant chaque marché et ensuite les critères de rémunération de la Rente seront prédéfinis conformément aux différentes parties prenantes, la seule solution pour mettre fins aux diverses pratiques du transfert indirect des bénéfices et donner les possibilités de la création d’une nouvelle classe moyenne dans l’économie Guinéenne ;(2)-Un contrôle de la solidité des structures financières, économiques et fiscales des activités du projet et le «cout du capital», afin de réussir toutes les hypothèses d’augmentation de la Rente minière équitable et proportionnelle aux différents actifs miniers détenus entre toutes les parties prenantes sur le court, moyen et long terme ; (3)-Une prévention dans les futures conventions minières et autres d’une clause de renégociation permanente de certaines parties des dispositions contractuelles suivant la mutation et attentes du moment sans beaucoup d’efforts consensuels de l’une et l’autre des parties au contrat ;(4)-Identification et valorisations économiques et financières de tous les actifs Guinéens avant toutes les autres procédures de ratification et promulgation.

En conclusion, nous pourrons préconiser d’autres solutions plus techniques, exceptionnelles et expertises pour permettre à la Guinée de rattraper son retard économique et son décollage industriel avec des possibilités de création d’une nouvelle classe moyenne, afin de sauvegarder plus les intérêts de cette nation et ceux des générations futures.

Par Abdoulaye SOUMAH, Doctorant en Politique Budgétaire et Fiscale des Industries Extractives dans les pays en Développement ; Fondateur du Cabinet Inteex-Sarl et promoteur du club Modélisation Africaine-CMA

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