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Alors que le dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle du 28 décembre 2025 est désormais clos, le simple enregistrement d’un dossier ne suffit pas pour accéder à la course à la magistrature suprême. La prochaine étape appartient à la Cour constitutionnelle, qui doit vérifier la conformité de chaque candidature avant de publier la liste officielle des candidats autorisés.
Parmi les candidatures enregistrées, celle du général d’armée Mamadi Doumbouya, président de la Transition, était largement attendue après plusieurs mois de spéculations.
D’autres figures politiques de premier plan se sont également déclarées :
Lansana Kouyaté, ancien Premier ministre et président du PEDN ;
Dr Ousmane Kaba, ancien ministre de l’Économie et leader du PADES ;
Faya Millimouno, président du BL.
Deux femmes se sont également portées candidates, dont Makallé Camara, présidente du FAN, confirmant la présence féminine dans la course à Sékoutouréya.
Des vérifications obligatoires avant validation
Conformément à l’article 128 du Code électoral, « la déclaration de candidature doit être déposée au greffe de la Cour constitutionnelle, 55 jours au plus tard avant la date du scrutin ». Seuls les dossiers respectant ce délai sont considérés comme recevables.
Mais cette étape ne garantit pas la participation. Chaque candidat devra franchir plusieurs filtres institutionnels et techniques, dont une évaluation médicale obligatoire, conduite par un collège de médecins assermentés, pour attester de son aptitude physique et mentale à exercer la fonction présidentielle. Des dossiers pourraient être rejetés si les critères de santé fixés par la loi ne sont pas remplis.
Le Code électoral encadre également les aspects financiers du processus
La caution versée par les candidats non retenus est remboursable dans un délai maximum de sept jours après notification du rejet. Pour les candidats validés, le remboursement n’intervient que si le postulant obtient au moins 5 % des suffrages exprimés au premier tour, une mesure visant à limiter les candidatures fantaisistes et à renforcer le sérieux du scrutin.
La validation définitive des candidatures revient désormais à la Cour constitutionnelle. L’institution doit examiner la conformité de chaque dossier avant de publier la liste officielle des candidats autorisés à concourir.
L’article Présidentielle 2025 : le dépôt des dossiers de candidature ne garantit pas la participation est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.
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