Présidentielle 2025 : le collège des médecins assermentés installé par la cour suprême 

La cour suprême a officiellement installé le collège des médecins assermentés pour l’évaluation de l’aptitude physique et mentale des candidats à l’élection présidentielle du 28 décembre prochain. L’audience solennelle d’installation s’est tenue ce mardi 4 novembre 2025, dans l’enceinte dans la cour suprême. 

Présidant la cérémonie, le juge Yaya Boiro, a rappelé que cette démarche qui rentre en vertu des dispositions de l’article 46 de la constitution et de l’article 136 du code électoral vise à assurer le bon déroulement du processus électoral. 

« Ces dispositions traduisent la volonté du constituant et du législateur guinéen. Le but est d’assurer dans le cadre du processus électoral, la transparence, l’impartialité et la crédibilité de la procédure de validation des candidatures à la magistrature suprême de l’État. En effet l’article 46 de la constitution dispose que « des candidatures sont déposées au greffe de la cour suprême 55 jours au plutard avant la date du scrutin. Un collège multidisciplinaire de médecin assermenté institué par la cour constitutionnelle entre en fonction à compter de la date de clôture du dépôt des candidatures ». Quant à l’article 136 du code électoral il confie à la cour constitutionnelle la mission d’examiner la conformité des dossiers de candidature et de statuer sur leur validité. C’est donc dans l’esprit de ces textes que la cour suprême en sa qualité de juridiction supérieure de l’ordre judiciaire procède aujourd’hui à l’installation solennelle du collège des médecins assermentés que vous êtes, appelez à jouer un rôle déterminant dans l’évaluation de l’aptitude physique et mentale des candidats à la plus haute fonction de l’État », a-t-il fait savoir. 

Poursuivant, le magistrat invite les médecins à travailler avec éthique et déontologie. « La cour suprême vous invite à mesurer la grandeur de la tâche qui vous attend et à toujours garder à l’esprit que votre action participe à la consolidation de l’état de droit… », a lancé le juge Boiro. 

En sa qualité de président du collège médical, Professeur Hassan Bah promet un travail dans le strict respect des règles éthiques et déontologiques. 

« Nous sommes investis par la confiance du peuple de Guinée. C’est un motif de satisfaction compte tenu de notre expérience et de notre parcours professionnel. Nous allons répondre à cette confiance par notre conscience. Nous allons faire ce travail en toute conscience, dans le strict respect des règles éthiques et déontologiques. Dans le respect du serment d’Hippocrate », a rassuré Pr Hassan Bah.

Mansaré Soumah Naby Moussa