Mise en place de l’ONASUR : « les autorités auraient dû le faire il y a un mois… » (Ibrahima Balaya)

il y a 4 jours 69
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Les onze (11) membres de l’Observatoire national autonome de supervision du référendum constitutionnel (ONASUR) ont prêté serment ce jeudi à Conakry. Ils ont été nommés par le président quelques heures plus tôt. L’ONASUR est un organe qui a pour mission de garantir la transparence, la régularité et l’équité du processus référendaire. Des acteurs de la société comme Ibrahima Balaya Diallo du Forum des Forces Sociales de Guinée approuvent l’initiative.

« Un observatoire en soi, est une très bonne chose parce que, en principe, son objectif premier c’est de garantir la transparence du processus référendaire, faire le monitoring de la campagne, surveiller les opérations de vote, contrôler le dépouillement. C’est vraiment une structure à promouvoir », a-t-il commenté.

L’acteur de la société civile est aussi rassuré quand à la qualité des hommes qui composent la structure à commencer par son président, Dr Sékou Koureissy Condé.

« Parfois, dans le pays, on a besoin de se faire confiance. Parce que j’ai entendu ici et là, oui, ceux qui sont à la tête, mais non, parfois écoutons aussi ce que les gens nous disent. Par exemple, Sékou Koureissy Condé est un monsieur que je respecte. Intellectuellement, tout ce qu’il dit, c’est potable. On peut prendre ça comme argent comptant. Franchement, en lieu et place de ces questions de positionnement, moi, je m’intéresse à la matière qu’il fournit. Et puis, il y a beaucoup de membres de la structure que nous connaissons », a poursuivi M. Diallo.

Cependant, l’activiste de la société civile reconnaît que l’organe a été meublé en retard vu qu’il doit déployer ses structures de supervision dans les préfectures, les communes de Conakry ainsi que les ambassades et consulats à l’étranger.

« Pour moi, la marge de manœuvre sera très étroite. Je pense clairement que les autorités auraient dû le faire il y a un mois. Ç’aurait permis à l’Observatoire de pouvoir déployer des personnes, de faire le travail comme il se doit. Mais on peut rattraper ce retard. Il y a des organisations qui sont actuellement à l’intérieur du pays. L’ONASUR peut travailler avec celles-ci dans le cadre des remontées d’informations. Sinon, le déploiement de nouvelles structures me paraît impossible. On est à 48 heures du scrutin référendaire », a rappelé Ibrahima Balaya Diallo.

Sékou Diatéya

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