Rejet de candidatures : les camps du Dr Ousmane Kaba et de l’AGN dénoncent un manque de clarté et annoncent un recours

il y a 2 heures 20
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

À la suite de la décision de la Cour suprême rejetant plusieurs dossiers de candidature à la présidentielle du 28 décembre 2025, les formations politiques concernées commencent à réagir.

Parmi elles, le camp du Dr Ousmane Kaba et le parti L’Avenir d’une Guinée Nouvelle (AGN) dirigé par M. Kaba ont exprimé, chacun dans un communiqué distinct, leur étonnement et leur détermination à poursuivre la voie légale.
Du côté du Dr Ousmane Kaba, la décision est jugée « surprenante », car fondée sur « l’absence de fiche d’identification », un document que la Direction générale des élections (DGE) n’aurait jamais inclue dans la liste officielle des pièces exigées aux candidats. Le communiqué précise que cette fiche, désormais présentée comme obligatoire, « ne figurait pas parmi les documents requis », expliquant ainsi son absence dans le dossier du président du PADES.
L’équipe du Dr Kaba estime qu’«une éventuelle confusion ne saurait être imputée au candidat », pointant un « manque de clarté dans les instructions initiales ».

Elle rappelle par ailleurs que le président du PADES, détenteur de tous les documents d’identité requis, a déjà pris part à deux scrutins présidentiels « sans que son identité n’ait jamais été remise en cause ».
De son côté, le parti L’Avenir d’une Guinée Nouvelle (AGN), également concerné par une décision de rejet, appelle ses militants et sympathisants au calme et à la persévérance. Dans un ton empreint de résilience, son président, Mory Kaba, invite les Guinéens à « garder espoir et confiance en la justice ».
« Rien n’est perdu, rien n’est fini », affirme le communiqué, soulignant que le parti « empruntera toutes les voies légales et républicaines » pour faire valoir ses droits devant la Cour suprême.
Pour l’AGN, ce revers n’est qu’une étape sur le chemin d’un combat démocratique plus large. « Ce n’est pas une fin, c’est un commencement », peut-on lire dans le texte, qui met en avant la détermination du parti à poursuivre son engagement pour une Guinée « juste, libre et unie ».
En dépit de la décision judiciaire, les deux camps affirment leur attachement à un processus électoral transparent, équitable et respectueux des règles. Tous deux disent vouloir continuer à œuvrer, dans un esprit républicain, pour le respect du droit et la consolidation de la démocratie en Guinée.

Lire l'article en entier