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Il devient cependant de plus en plus fréquent que les paisibles citoyens, dans leurs temps libres de navigation sur la toile, parce que ceux-là ont quelque chose de noble à faire de leur temps, tombent sur des articles de presse rédigés par des anciens dignitaires du régime déchu, qui n’ont toujours pas fini de digérer la dislocation soudaine de leur hégémonie et qui expriment leur frustration par des écrits souvent aussi médiocres que vulgaires.
Parmi ces désœuvrés se distinguent certains habitués des rhétoriques absurdes, mis à la retraite anticipée et réduits en journaleux oisifs, qui oublient que les lecteurs de leurs verves savent bien qu’ils crient au scandale dans le seul but d’attirer l’attention des personnalités mêmes qu’ils vilipendent et rien que pour implorer ensuite leur clémence et bénéficier de leurs faveurs.
Ces manigances qui amusaient autrefois deviennent de plus en plus agaçantes, surtout quand on se souvient que les mêmes brutes avaient fait la même chose, proféré les mêmes injures et propagé les mêmes diffamations sur le régime défunt et qu’ils avaient fini par la boucler lorsqu’ils avaient fini par avoir l’attention des décideurs d’alors qui les avaient approchés, voire associés, par magnanimité ou par lâcheté. On connait la suite : ils avaient joué des rôles on ne peut plus sordides dans la conception et la matérialisation du putsch constitutionnel qui a abouti au troisième machin et par là, contribué à la déchéance du régime d’Alpha Condé.
S’il était nécessaire de soulever un coin du voile sur le sujet a priori simple que les crieurs publics essaient tant bien que mal de dramatiser ces derniers temps, à savoir le débat sur la candidature du Président Mamadi Doumbouya à l’élection présidentielle à venir, on ne devrait pas tergiverser là-dessus : changer d’avis est un droit et cela ne se discute pas. Autant tenir sa parole est une vertu, autant évoluer dans sa conviction est un droit et assumer cette évolution est un courage. Nier cela relève soit d’une ignorance notoire, soit d’une mauvaise foi.
Mais on sait tous que ce n’est pas une question de logique ou de raisonnement sincère. Si le troubadour des maquis populeux d’Abidjan dit toutes les insanités qui le caractérisent dorénavant, si ses consorts gueulards débitent autant de débilités aujourd’hui, ce n’est certainement pas pour informer, rappeler de quelque chose ou sensibiliser sur quoique ce soit. Ils savent en âme et conscience, comme ils maitrisent par cœur les prénoms de leurs progénitures hors-mariage, que leurs divagations ont pour seul motif de réintégrer la haute sphère de l’administration et bénéficier des faveurs qui les remettraient encore une fois comme naguère, dans leurs positions préférentielles de sangsue dans le dos du peuple.
Qui donc d’entre nous qui avons été témoins du premier mandat d’Alpha Condé, n’a pas lu les mêmes pamphlets rédigés dans les mêmes mots, avec la même virulence souvent émaillée de vulgarité et dans le même style littéraire phraséologique ?
A dire vrai, à chaque fois que l’on tombe sur ces forfanteries ridicules, on est pris d’une envie puérile de dégainer pour remettre leurs auteurs à leur place. Quand on se rappelle cependant qu’ils vocifèrent désespérément pour la survie de leurs piètres carrières bâties sur la base des artifices qui ne pouvaient pas tenir de toutes façons, on se ressaisit pour passer à autre chose.
Si ces malotrus avaient une once de dignité, comment est-ce concevable qu’un cadre des administrations passées de la Guinée, peut avoir le courage de critiquer les gouvernants actuels ? par quelle effronterie un homme qui a été acteur majeur des derniers régimes fainéants que notre pays a connu peut-il se permettre de critiquer les hommes qui ont réalisé autant d’infrastructures et réussi autant de reformes en si peu de temps ?
Dans son article récent après la libération de Damaro, le gigolo affirme que les Guinéens observent « peu de compassion envers les personnalités qui ont pourtant servi leur pays du mieux qu’elles ont pu », insinuant ainsi que les dirigeants déchus ont donné le meilleur d’eux-mêmes pendant qu’il crie sur tous les toits pour faire croire que les dirigeants actuels sont en train de donner le pire d’eux-mêmes. Ce genre de raisonnement qui donne envie de placer un emoji « mort de rire » n’est triste que quand on réalise qu’un homme aussi incohérent, un homme aussi irrationnel, un homme qui dit en même temps oui et non comme un cafard qui joue avec ses antennes, quand on réalise que cet homme aussi a participé aux prises de décisions stratégiques qui ont impacté la vie des millions de Guinéens.
Peu importe les hallucinations des frustrés, les faits sont tangibles : l’actuel gouvernement est celui qui a réussi la notation souveraine indépendante de la crédibilité de notre pays et le résultat fut sans appel. C’est ce gouvernement qui a réalisé les échangeurs de Kagbélé, de Km36 et de Bambeto en si peu de temps. C’est bien cette gouvernance qu’ils dénigrent à longueur de journée qui a réussi la construction du plus long chemin de fer de la sous-région en seulement trois ans.
Ces quelques réalisations qui ne sont qu’une infime partie d’une liste longue de réalisations historiques de grande envergure, n’ont rien à voir avec les divagations d’un ivrogne invétéré doublé d’opportuniste qui espère pouvoir duper le peuple comme il a su berner la belle-sœur de Yahya Djameh alors Président, dans l’espoir de tirer profit de cette alliance et qui, après le règne de Djameh, n’a pas hésité à abandonner cette jeune dame pour courtiser et marier en seconde noce, la veuve du richissime feu Mamadi Diané, dans l’espoir de profiter de celle-là aussi.
Dans tout ça, le cas de Tibou n’est pas le plus lamentable ! Malgré son alcoolisme cancéreux et sa fourberie chronique, ce gigolo sait au moins agencer sujet, verbe et complément dans un ordre à divertir le lecteur plus focalisé sur la forme que sur le fond. L’autre farfelu cependant ! On ne trouve ni rime ni raison dans les textes pleins de fautes de Gassama. Il arrive souvent qu’on se pose carrément la question de savoir comment il a pu bâtir sa réputation relative tant ses lacunes forcent le dégoût.
Quoiqu’il en soit, le Général Mamadi Doumbouya est ce courageux bonhomme qui ne fait pas de concession quand il s’agit de défendre les intérêts de la nation. Il l’a dit à maintes reprises et il continuera à le dire à qui veut l’entendre : pour défendre les intérêts de cette nation, sa détermination n’a pas de limite. S’il faut revenir sur une parole donnée dans les heures précoces et frêles d’un acte de bravoure qui a permis de renverser un pouvoir en déperdition, le peuple devrait être félicité plutôt que blâmé de l’encourager à revenir sur cette parole maintenant que l’on a mesuré l’ampleur du mal causé par les prédateurs aux aguets et qu’on sait désormais de quoi Mamadi Doumbouya est capable.
Les détracteurs peuvent continuer à crier à hue et à dia sur toutes les ondes pour réclamer le respect d’une parole donnée, cela ne changera rien au fait que changer d’avis est un droit inaliénable et qu’assumer son changement de position est un courage. Comme le disait Victor Hugo sur la tombe de Hennet de Kesler, « Nul n’est responsable de son commencement et l’erreur du commencement rend plus méritoire la vérité de la fin ». Pour être plus clair, le fait de croire par bonne foi que l’on pouvait retourner le pouvoir, dans la précipitation aux politiciens immatures et irresponsables qui ont créé et entretenu toutes sortes de désordres administratifs et institutionnels dans ce pays, rend plus méritoire le fait de s’assumer et se présenter aux élections dans l’intention de mieux faire.
N’en déplaise aux pseudos intellectuels qui vocifèrent sur la toile.
Oumar Barry
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il y a 10 heures
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