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Ces dernières semaines, les deux jeunes lauréats guinéens du concours de dictée P.G.L, Mohamed Traoré et Fatoumata Barry, ont été reçus un peu partout, photographiés, habillés aux couleurs de multiples marques, et montrés comme des trophées dans la vitrine de plusieurs entreprises. Certaines les ont soutenus bien avant leur victoire, d’autres sont apparues dès que les caméras ont été braquées sur eux.
Mais vendredi matin, à Kaporo, une cérémonie d’un tout autre genre s’est tenue. Pas de tapis rouge. Pas de DJ. Pas de pancarte publicitaire.
Le Groupe Lanala, par ses filiales Lanala Assurances IARDT, Lanala Assurance Vie et Lanala Finance, a fait un choix simple mais puissant : honorer ces enfants dans une école publique, loin du bruit, près du sens.
“Nous avons choisi d’être ici, dans une école primaire publique, dans un quartier vivant et populaire, parce que c’est ici que se construit la Guinée de demain”, a déclaré Victor Ifono, Directeur Général de Lanala Assurances IARDT, représentant la présidente du groupe.
À travers un chèque symbolique — équivalent à la valeur de produits d’assurance concrets (Tina Études et RC Scolaire) — le Groupe a voulu assurer un avenir, pas une image. Cette contribution ne s’arrête pas à une photo ou un buzz médiatique : elle s’ancre dans un engagement éducatif durable.
Ce positionnement contraste fortement avec les nombreuses apparitions précipitées d’autres structures ces dernières semaines, qui, sous couvert de générosité, ont parfois utilisé ces enfants comme argument marketing.
“L’éducation est notre premier levier de transformation sociale”, a rappelé M. Ifono dans un discours sobre, saluant aussi l’AGEP, les enseignants et les familles.
Il y a quelques jours encore, les deux lauréats étaient la cible de moqueries sur les réseaux sociaux, à cause de leur classement “ordinaire” à l’examen d’entrée en 7e année. Une manière de rappeler que la haine est souvent plus virale que la sagesse. Mais ce vendredi, la dignité a repris le dessus.
Mohamed et Fatoumata ont été honorés sans être exhibés. Encouragés sans être instrumentalisés.
Et à travers ce geste, Lanala semble poser une question claire à toutes les entreprises : soutenez-vous les enfants pour leur avenir… ou pour votre image ?