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Il y a soixante-sept ans, en 1958, la Guinée faisait trembler les certitudes du monde colonial en prononçant, d’une seule voix, le mot le plus puissant de son histoire : Non.
Non à la tutelle. Non à la dépendance. Non à la résignation.
Ce « Non » fondateur, qui fit de la Guinée le premier pays africain francophone à choisir la liberté totale, n’était pas un simple refus : c’était un acte de foi en la dignité et la souveraineté du peuple guinéen.
Aujourd’hui, l’Histoire, dans sa majestueuse continuité, nous offre un nouveau rendez-vous. Un rendez-vous non plus avec la liberté politique déjà conquise mais avec l’indépendance économique, la seule capable de donner un sens durable à la souveraineté nationale.
Et cette fois-ci, la Guinée, sous le leadership du Président Mamadi Doumbouya, répond Oui.
Oui à la création de richesse, oui à la transformation locale, oui au développement endogène.
Oui à Simandou, ce projet colossal qui érige le pays en pilier de la renaissance africaine.
Simandou, colonne vertébrale de la Guinée émergente
Simandou n’est pas seulement une montagne de fer. C’est une promesse de civilisation industrielle, un pacte entre la nature et la volonté humaine.
Le lancement officiel du premier convoi du train minéralier marque un tournant historique : celui du passage d’une économie d’exportation brute à une économie d’intégration, de valorisation et de modernité.
Ce train, long serpent d’acier reliant les hauteurs du Simandou aux rivages de la Guinée maritime, transporte bien plus que du minerai : il transporte l’espérance d’un pays qui a décidé de transformer sa richesse géologique en puissance économique.
Chaque wagon symbolise un effort collectif ; chaque sifflement annonce la marche irréversible vers la prospérité nationale.
L’infrastructure ferroviaire, les corridors énergétiques et portuaires, ainsi que les projets communautaires associés, constituent la charpente d’une Guinée productive, interconnectée et inclusive.
Du “Non” de la fierté au “Oui” du développement
Entre 1958 et 2025, l’âme guinéenne a conservé la même verticalité : celle d’un peuple libre, debout, fier de son destin.
Mais la liberté, pour être totale, doit se traduire par la maîtrise de son économie.
Dire oui au programme Simandou, c’est donc dire oui à la souveraineté industrielle, à la création d’emplois durables, à la répartition équitable des fruits de la croissance.
C’est dire oui à une Afrique qui ne vend plus ses matières premières au poids, mais qui exporte la valeur ajoutée issue de son propre génie.
Le « Non » de 1958 fut un cri de rupture.
Le « Oui » de 2025 est un chant de renaissance.
Une nouvelle ère guinéenne


Le programme Simandou ouvre la voie à une Guinée industrielle, connectée à son hinterland, adossée à un réseau d’infrastructures modernes, et pleinement engagée dans la diversification économique.
Il incarne la vision d’un État stratège, d’un peuple laborieux et d’une jeunesse ambitieuse.
Car l’indépendance véritable n’est pas un souvenir héroïque : elle est un travail quotidien, une discipline nationale, une foi partagée dans le progrès.
En 1958, la Guinée avait osé dire Non à la domination.
En 2025, la Guinée ose dire Oui à son destin.
Le projet d’une Nation, la vision d’un homme.
Le Président Mamadi Doumbouya l’a répété avec force et conviction : le programme Simandou appartient aux Guinéens.
Il ne s’agit pas d’un projet importé, encore moins d’une aventure étrangère conduite sur nos terres ; c’est un projet de souveraineté, porté par le courage, la compétence et la détermination d’un peuple décidé à se prendre en main.
Ce programme, né du sol guinéen et nourri par l’intelligence guinéenne, incarne la vision d’une indépendance économique assumée et durable.
À nous d’en faire un levier de transformation nationale, un instrument d’émancipation collective.
Car Simandou n’est pas seulement une infrastructure ferroviaire ou un gisement minier : c’est une école de gouvernance, un creuset d’innovation, une matrice de leadership national.
Ce qu’il exige de nous, ce n’est pas seulement du travail, mais une discipline, une intégrité, et une conscience aiguë de l’intérêt supérieur de la Nation.
C’est le rappel que le développement n’est pas une faveur qu’on reçoit, mais une conquête qu’on construit, pas à pas, sueur après sueur, génération après génération.
Hommage et gratitude nationale
À ce stade de l’histoire, il serait injuste de ne pas saluer les artisans silencieux de cette épopée nationale.
Le Gouvernement, sous la direction éclairée du Premier Ministre, a su maintenir le cap avec rigueur et patriotisme.
Les membres du Comité stratégique du projet Simandou et son President Djiba Diakité par leur dévouement constant et leurs années de travail acharné, ont bâti les fondations d’un rêve devenu réalité.
Le Président du Conseil National de la Transition (CNT) et l’ensemble des honorables conseillers ont apporté leur soutien législatif et institutionnel, garantissant la cohérence juridique et la transparence des engagements pris.
Les partenaires techniques et financiers, par leur accompagnement et leur confiance, ont consolidé la crédibilité internationale du projet.
Mais au-dessus de tous, il faut saluer le peuple de Guinée, ce peuple patient et digne, qui a cru au Président Mamadi Doumbouya, à sa parole, à sa vision et à son sens du devoir envers la Nation.
C’est lui, le peuple, qui donne à cette aventure toute sa légitimité et toute sa beauté.
Le train du Simandou n’est pas seulement le premier convoi minéralier du pays : c’est le convoi de la dignité retrouvée.
Il transporte non pas seulement du minerai, mais la foi d’un peuple, la sueur de ses bâtisseurs et la promesse d’une Guinée debout, maîtresse de son destin.
Ainsi, de la liberté politique de 1958 à l’indépendance économique de 2025, la Guinée aura tenu parole envers l’Histoire : rester libre, fière et souveraine.
Aboubacar Camara
Ministre de l’hydraulique et des hydrocarbures
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il y a 1 heur
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