L’œil de Guineenews : une touche d’agrément et de sécurité apportée à la corniche sud !

La corniche sud, du côté du Palais du Peuple, connaît une profonde métamorphose. Tous ceux qui passent par-là, sont étonnés du changement agréable qui s’y opère, depuis quelques semaines déjà. Avec ce que l’on voit, des deux côtés de la route : la bordure du Palais et celle de la corniche, le spectacle est tout simplement beau et enchanteur.

Mais, parlons de la corniche. L’on se souvient, il n’y a pas encore longtemps, qu’elle n’existait que de nom, parce qu’elle borde l’océan. Elle présentait un bord, empierré, laissé à l’abandon, il y a des décennies.

Au rythme des marées et de la poussée des vagues, la mer la léchait, progressivement en décapant, peu à peu, le reste de terre ferme qui la séparait du bitume. Ce processus, on le sait, est d’ordre naturel et invariable. Il se poursuit inlassablement et il faut le contenir, à temps. La mer avance toujours et s’attaque à la berge, qu’elle ronge et repousse continuellement. Au fil des ans, ce phénomène dissout les flancs et l’assise de la route, faisant courir le risque de voir la corniche impraticable, en maints endroits, voire même coupée.

On voit même que le bout de terre ferme qui restait, en bordure de l’océan, est comme réduit. Ce qui dissuade certains piétons de l’emprunter, ne se sentant pas en sécurité. On peut bien les comprendre.

Il faut dire que les derniers aménagements en ce lieu, ont été réalisés par le gouverneur, feu Mbemba Bangoura, qui avait reconstruit la corniche. Encore, si nos souvenirs sont exacts, des entretiens périodiques ont été effectués par certains de ses successeurs, notamment, Mathurin Bangoura et Sékou Resco Camara.

Depuis cette époque, rien n’a plus été entrepris. Il n’y avait presque plus de corniche, à proprement parler. Il ne restait plus que quelques traces de murettes dégarnies et rongées par les vagues et autres intempéries que le temps leur avait infligées.

C’est tout cela que les nouvelles autorités sont en train de corriger, à présent. L’on se réjouit de cette réalité nouvelle et plaisante qui s’offre, progressivement à notre regard.

Non seulement, elle rend la ville plus belle, mais aussi, elle sécurise la circulation. Les piétons ont du plaisir à longer la corniche, bordée par une palissade épaisse, en béton armé, que des lampes décoratives vont éclairer, nous a-t-on dit, en plus de celles qui bordent le Palais du Peuple.

Sous peu, la zone sera nickel, on vous le dit !

Cependant, aucune beauté n’est pas exempte de risque. Il en existe également à cet endroit. Nous devons en tenir compte. Ce qu’il faut demander aux usagers, qu’ils soient piétons, cyclistes, motocyclistes ou automobilistes, c’est d’aborder cet endroit avec prudence, pour éviter de commettre un accident ou d’en être victime.

Nous devons aussi avoir le souci de protéger les infrastructures routières qui sécurisent et agrémentent notre capitale.  On le sait bien, qu’à certaines heures, la circulation est assez fluide. C’est le moment que certains usagers choisissent pour foncer à toute allure. Cela accroît le risque de les voir déraper et foncer sur la corniche, qui vient d’être remise à neuf… et la détruire. En plus des dommages corporels et matériels (sur les véhicules) qui peuvent en résulter !

Gageons que cela ne va pas se produire et agissons de façon à le réussir, pleinement.

Pour la beauté de notre capitale et la sécurité de sa circulation !