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Eh, oui ! C’est la triste réalité que l’on remarque souvent, au niveau des ronds-points, dans la capitale. En ces endroits, on constate, bien souvent, des dégâts infligés aux grilles métalliques qui ceinturent le rond-point. On le sait, ces ouvrages servent à le délimiter, mais aussi à l’embellir. On s’en aperçoit, au design assez raffiné, apporté au ferraillage et aussi, à la peinture utilisée pour rendre l’ouvrage décoratif et assez visible.
En somme, tout est fait pour combiner l’agréable et le sécuritaire. Les usagers qui longent le rond-point sont charmés, mais sécurisés, dans leur mouvement. Ils peuvent circuler sans frôler la palissade, encore moins, la heurter.
Fort malheureusement, c’est ce que certains usagers ne réussissent pas à faire. De là, les incidents que l’on enregistre, bien souvent. Les grilles sont heurtées, accrochées, entortillées, écrasées et quelquefois même, arrachées et traînées, par des automobilistes.
Selon la police routière, les infractions à l’origine de ces destructions sont, entre autres, les excès de vitesse, le manque de maîtrise, les défaillances techniques, les distractions au volant, etc.
Tout cela constitue un préjudice certain pour le pays, parce qu’il s’agit de casse d’ouvrage, dont le coût de réalisation, même modeste, est à prendre en considération, quand même. Surtout s’il est répétitif !
Fort heureusement ! Malgré les longs retards observés, quelquefois, les destructions observées, sont toutes réparées. C’est le cas, à Hamdallaye et à Moussoudougou (voir les images, ici affichées).
Rappelons que la photo de Hamdallaye nous a été fournie par l’AGUISER et celle de Moussoudougou, par la police routière.
Mais, est-ce une raison pour qu’on laisse se poursuivre cette série de casses ? Bien entendu, la réponse est non !
Ce n’est pas parce qu’on entend dire : ‘’je répare’’ ; ‘’je n’ai pas fait exprès’’ ; ‘’je suis assuré’’ ; ‘’je suis solvable’’ ; ‘’je suis désolé’’ ; ‘’je n’avais pas vu’’ ; ‘’j’ai perdu le contrôle du véhicule’’, que l’on va laisser ces démolitions se poursuivre, allègrement. Il faut les limiter et même les faire cesser, par tous les moyens que prévoit la règlementation, en vigueur. Les autorités savent ce qu’il y a à faire. Gageons qu’elles vont s’y intéresser, sans tarder.